L’esprit de nuisance est bien «une marque de fabrique» du pouvoir algérien, a affirmé le journaliste Jalal Drissi, soulignant que la vision de ce régime, «obnubilé par un seul paramètre: nuire», ne peut fonder une politique étrangère rayonnante ou des règles de bon voisinage.
Dans un article publié sur le site «le 360.ma », il a relevé que «les services algériens œuvrent, jour et nuit, et sans répit pour ourdir des scénarios et des coups tordus pour nuire au Maroc, à son intégrité territoriale et à tout ce que son génie national produit », faisant observer que le Royaume, droit dans ses bottes, se développe, consolide l’Etat de droit et diversifie son économie.
Le Maroc assure son rayonnement international avec une diplomatie économique efficiente, un soft power apprécié, et entretient des relations apaisées avec la communauté internationale, au moment où le régime algérien, «isolé et déconnecté, est incapable de faire écouter sa voix», a expliqué l’auteur de l’article.
«Inaptes au dialogue, à la négociation et au compromis, les généraux algériens se rattrapent par une politique de nuisance au Maroc pour compenser leurs échecs géostratégiques et diplomatiques», a-t-il dit.
Dans tous les domaines, le pouvoir algérien développe un discours «médiocre et ambigu» et peine à avancer des arguments convaincants, selon M. Drissi, qui souligne qu’incapable de convaincre, ce régime ne lui reste que la nuisance, faite de combines et manigances, pour, pense-t-il, faire bonne figure.
«L’étrange et inintelligible politique extérieure de ce pouvoir est illustrée chaque jour par des actes montrant qu’il est toujours en porte-à-faux par rapport à l’évolution du monde», a-t-il affirmé, citant deux exemples qui montrent les limites de cette politique de nuisance que le pouvoir algérien déploie contre le Maroc, au niveau de l’Union européenne (UE) et de l’Union Africaine (UA), avec à la clé des revers historiques.
Sachant que le dossier du Sahara marocain relève exclusivement de la compétence du Conseil de sécurité, et sachant aussi que l’ONU a, depuis 2007, enterré l’éventualité d’un référendum impossible, le pouvoir algérien a cherché à contourner l’ONU (donc la volonté de la communauté internationale) pour «frapper» à d’autres portes, a-t-il rappelé, ajoutant qu’il s’est adressé à l’UE après avoir «revisité et dénaturé le dossier ».
Le régime algérien a cherché désespérément à pousser l’UE à faire la distinction entre les différentes régions du Royaume, a-t-il précisé, soulignant que les Européens savent très bien qui tire les ficelles du «polisario» et qui mobilise d’énormes moyens financiers, logistiques et diplomatiques pour nuire au Maroc.
M. Drissi a aussi rappelé que le Conseil nordique, une instance de coopération entre les institutions parlementaires des pays scandinaves (Danemark, Norvège, Suède, Islande et Finlande) a refusé, récemment, d’adopter et même de discuter une recommandation pour imposer des restrictions sur l’importation des produits en provenance des provinces du Sud du Maroc, ajoutant que le Conseil a été catégorique en soutenant que le conflit régional du Sahara ne relève aucunement de ses compétences.
Il a, en outre, indiqué que l’Europe est de plus en plus «méfiante» face à ce pouvoir algérien devenu «suspect et inquiétant», suite à ses troublantes accointances avec la Russie, l’Iran, les milices du Hezbollah, les milices houthies et les milices Wagner, et qui a aussi radicalisé son antisémitisme.
De l’avis de M. Drissi, c’est le même type de nuisance que le pouvoir algérien a déployé au sein de l’ex-OUA (Organisation de l’Unité africaine) et l’UA, surtout durant l’absence du Maroc de 1984 à 2017, notamment au niveau du Conseil de paix et de sécurité de l’UA dont les commissaires étaient algériens. Ces derniers, a-t-il expliqué, ont passé 18 années à ourdir les intrigues les plus invraisemblables pour nuire à l’intégrité territoriale du Maroc, mais sans résultat, soutenant que « le retour du Maroc à l’UA a libéré -en synergie avec une majorité de pays africains amis- l’organisation de l’emprise algérienne».
L’UA réoriente désormais son action vers le développement et la prospérité du continent en rendant inaudibles les débats inutiles, a-t-il fait remarquer, indiquant que le sommet de l’UA tenu à Nouakchott en 2018 a consacré la compétence exclusive de l’ONU dans la gestion du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Et l’auteur de l’article de conclure que le Royaume continue d’avancer et de maintenir le cap du développement et du progrès, alors que «la junte, toute à son obsession, ne voit pas-littéralement- plus loin que le bout de son nez ».
Avec MAP