L’intersyndicale du FPI s’interpose contre la tentative d’expropriation de sa concession ex-Manoah par la famille Kengo

L'intersyndicale du FPI

L’intersyndicale du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), composée de l’Union des Travailleurs du Congo (UNTC), de la Confédération Syndicale du Congo (CSC) et de la Confédération Démocratique du Travail (CDT), se dit « profondément préoccupée et choquée » d’apprendre que la famille Kengo a engagé des actions en justice pour exproprier la concession ex-Manoah, propriété du FPI, dans la ville de Kinshasa. Selon la déclaration de l’intersyndicale, le FPI est le propriétaire « légitime » de cette concession de 20 hectares située dans la commune de N’Sele.

Dans une déclaration conjointe, l’intersyndicale du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) a exprimé sa profonde préoccupation et son indignation face aux actions en justice entreprises par la famille Kengo pour exproprier la concession ex-Manoah, propriété du FPI, à Kinshasa. Cette intersyndicale, regroupant l’Union des travailleurs du Congo (UNTC), la Confédération Syndicale du Congo (CSC) et la Confédération Démocratique du Travail (CDT), a souligné que le FPI est le propriétaire légitime de cette concession de 20 hectares située dans la commune de N’Sele.

Cette affaire a suscité une vive réaction au sein de l’intersyndicale qui a dénoncé une tentative d’expropriation injustifiée et illégale. Les représentants syndicaux ont souligné l’importance de cette concession pour le FPI et ont rappelé que celle-ci constituait un actif essentiel pour le développement de l’industrie et de l’économie congolaise.

Les membres de l’intersyndicale ont appelé les autorités compétentes à intervenir pour protéger les droits de propriété du FPI et à garantir que la concession ex-Manoah reste sous la propriété légitime de l’organisation. Ils ont également exprimé leur volonté de défendre fermement les intérêts des travailleurs et de l’industrie congolaise face à toute tentative d’expropriation ou de spoliation.

Cette affaire soulève des questions sur la protection des droits de propriété et la sécurité juridique des investissements en République Démocratique du Congo. L’intersyndicale du FPI demeure déterminée à faire valoir les droits légitimes de l’organisation et à défendre ses intérêts contre toute forme d’injustice ou d’abus.

La famille Kengo dos au mur

L’intersyndicale note que le FPI en est devenu propriétaire il y a plus de 10 ans, après l’avoir acquise en dation auprès de la société Manoah : « Le Fonds dispose des titres de propriété obtenus en bonne et due forme en 2019 ».

Dans la déclaration, l’intersyndicale va plus loin : « A ce jour, l’Intersyndicale du FPI est surprise et choquée d’apprendre que la Famille KENGO a engagé des actions judiciaires et obtenu des jugements à l’insu du FP pour prendre cette concession en sa faveur et priver ainsi les membres du personnel de cet Établissement Public de la jouissance de leur bien ».

Malgré la réinstallation du FPI dans la concession, ordonnée par l’Inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires par sa décision datée du 8 avril 2024, il persiste encore de « nombreuses pesanteurs et interventions de certaines autorités politico-judiciaire et policières », dénonce l’intersyndicale du FPI.

De ce fait, l’intersyndicale condamne fermement ces actions de la famille Kengo et appelle les autorités compétentes à faire respecter la loi et à réhabiliter le FPI dans ses droits. Elle s’engage, par conséquent, à mener « toute action nécessaire » pour que le personnel du FPI puisse à nouveau jouir de cette concession.

Interpellation des autorités

Cette affaire soulève des questions sur la protection des droits de propriété et la sécurité juridique des investissements en République Démocratique du Congo. L’intersyndicale du FPI demeure déterminée à faire valoir les droits légitimes de l’organisation et à défendre ses intérêts contre toute forme d’injustice ou d’abus.

En attendant une résolution de cette affaire, l’intersyndicale du FPI reste mobilisée et vigilante pour faire respecter les droits du Fonds de Promotion de l’Industrie et pour préserver ses actifs au service du développement économique du pays.

Ci-dessous, la déclaration de l’intersyndicale du Fonds de Promotion de l’Industrie.

Econews