Le 25 avril de chaque année, l’humanité célèbre la journée mondiale du paludisme. Commémorant cette journée cette année 2022, le Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, a exhorté les Congolais à continuer à œuvrer pour la prévention de cette endémie qui tue chaque année des milliers de personnes à travers le monde. Pour lui, au moment où l’attention des experts de l’OMS et des scientifiques du monde entier reste focalisée sur une crise et une urgence de santé publique de portée internationale, à savoir la pandémie de COVID-19, il est important de poursuivre les efforts de prévention , de détection et de traitement du paludisme dans le contexte de COVID-19.
«Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies », tel est le thème interpellateur de la 15ème journée mondiale du paludisme célébrée dans le monde.
Dans son message de circonstance, le ministre de la Santé publuque, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, estime nécessaire de suivre scrupuleusement les directives de l’OMS. «Il ne faut pas baisser la garde face au paludisme; il faut plutôt renforcer les stratégies contre cet ennemi mortel et dangereux de longue date», a-t-il exhorté. Et d’ajouter : «L’idéal, c’est de s’appliquer sérieusement pour atteindre zéro cas de malaria. Au moment où les prestataires des soins sont suffisamment formés sur la prise en charge du paludisme simple et grave, les médicaments et les tests de diagnostic rapide disponibles, accessibles et gratuits dans les structures de l’Etat, la malaria peut donc être vaincue, si chacun de nous s’y applique sérieusement , prend la ferme résolution et s’engage à faire en sorte que zéro cas de malaria commence avec soi ».
Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention a également épinglé quelques interventions à entreprendre pour éviter le paludisme dans le cadre général.
Primo, s’assurer que l’environnement domiciliaire et péri-domiciliaire ne serve ni d’abri, ni de gîte de reproduction de moustiques. Secundo, dormir et faire dormir tous les membres de famille, pendant toutes les nuits et durant toute l’année, sous la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action. Tertio : bien connaître les signes de la malaria et se présenter au centre de santé ou site des soins le plus proche pour recevoir un traitement approprié conforme à la politique nationale de lutte antipaludique. Quarto, les femmes enceintes doivent comprendre que les services de la consultation prénatale leur sont salutaires. Elles doivent les fréquenter dès les premiers signes de grossesse et surtout dès les premiers mouvements de l’enfant dans le ventre pour y recevoir les premiers conseils et les médicaments contre le paludisme en vue de protéger l’enfant qu’elles portent en leur sein.
Le Canada engagé aux côtés de la RDC
En outre, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, le Canada réitère son engagement à soutenir la RDC.
Par le passé, le soutien du gouvernement canadien se situait sur différentes crises sanitaires qui l’ont frappée. De la prévention à la vaccination, en passant par le traitement, le Canada a toujours apporté son appui. Il a aussi donné une réponse d’urgence à la maladie à virus Ebola.
Véron Kongo