Enfin, les mandataires de Moïse Katumbi Chapwe, désormais candidat confirmé à la présidentielle du 20 décembre 2023, ont déposé en bonne et due forme la candidature de leur mentor, le mercredi 4 octobre 2023, au BRTC (Bureau de réception et de traitement de candidatures) de la CENI. 24 heures avant, ils avaient été déboutés pour défaut de présentation des originaux de l’extrait de casier et du certificat de nationalité. Mercredi, l’équipe de Katumbi est revenue à la CENI, tous les originaux à la main, mettant la CENI devant un fait accompli. Fini le suspense ! En attendant, l’avis favorable de la Cour constitutionnelle, Moïse Katumbi sera sur la ligne de départ du sprint électoral du 20 décembre 2023 dans la grille des candidats président de la République.
Le piège des originaux a été déjoué ! Moïse Katumbi sera bel et bien candidat à la présidentielle de décembre prochain. C’est avec une équipe de mandataires menée par son directeur de cabinet, Olivier Kamitatu, que Moïse Katumbi a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023.
24 heures avant, soit le mardi 3 octobre 2023, ses mandataires avaient été déboutés par la CENI, exigeant, de leur part, la présentation en format original de deux documents importants, à savoir l’extrait du casier judiciaire et le certificat de nationalité.
Finalement, c’est par un vol spécial affrété depuis Lubumbashi que le précieux sésame a été ramené, mardi soir, à Kinshasa, faisant sauter tous les verrous dressés par la CENI contre la candidature de Katumbi.
Moïse Katumbi vient de gagner le premier round. Il lui reste cependant à franchir la dernière étape qui se jouera à la Cour constitutionnelle pour l’officialisation définitive de sa candidature.
D’ores et déjà, dans son compte X (ex-twitter), le chairman d’Ensemble pour la République, en itinérance dans le Katanga profond, donne le sens de son engagement à la course présidentielle : « Ma candidature vise à restaurer l’intégrité de notre territoire, la grandeur de notre pays et à redonner sa dignité, sa fierté au peuple congolais en cultivant le sens de la réussite et de la responsabilité ».
Une candidature de la restauration
Comme il est de coutume, l’équipe de Moïse Katumbi a été conduite auprès du président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, par le rapporteur de la CENI, Patricia Nseya Mulela, par ailleurs superviseur des opérations de dépôt de candidature.
L’entrevue a tourné autour du processus électoral en cours qui aboutira aux scrutins du 20 décembre 2023. Au sortir de cet échange, le porte-parole d’Ensemble pour la République, Me Hervé Diakiese, a fait part, à la presse, des motivations profondes de Moïse Katumbi en briguant la magistrature suprême.
« La candidature de Moïse Katumbi vise à restaurer l’intégrité de notre territoire et à redonner sa dignité et sa fierté à un peuple longtemps abandonné et oublié. Elle vise à restaurer la paix et la grandeur à un pays pillé et mal dirigé pour donner aux Congolais le sens de la réussite et de la responsabilité au lieu du tâtonnement, de pleurnicherie et de la navigation à vue. Et aussi des valeurs comme le travail, l’effort, l’égalité des chances et la solidarité, au lieu de la corruption, de détournements, de l’impunité, de l’instrumentalisation de la justice, de fausses promesses, des mensonges et de la vie facile », a déclaré Me Hervé Diakiese.
Juste après ce dépôt de candidature, Ensemble pour la République, a, dans un communiqué, revenu sur le sens du combat de son leader.
« Ce dépôt de candidature répond â l’appel et aux sollicitations du peuple du Congo profond que Moïse Katumbi vient encore tout récemment de consulter », rappelle le communiqué. Et de préciser : « Au prix d’un sursaut national, avec Moïse Katumbl, un nouveau Congo est possible. Dans les jours à venir, Moise Katumbl va s’adresser au peuple congolais pour lui faire connaître sa profession de foi et les motivations profondes de sa candidature ».
Dans la journée du mercredi, d’autres candidats ont franchi le perron de la CENI pour le dépôt de leur candidature à la présidentielle. C’est le cas de Martin Fayulu, arrivé 2ème à la présidentielle de 2018, et pasteur Ngalasi, responsable de la communauté évangélique « La louange ».
Econews
