Jean Nsaka, l’inamovible bourgmestre de la commune de Lemba, passé par le PPRD de Joseph Kabila, avant de traverser à l’Union sacrée de la nation, se comporte en potentat.
Avec le peu de pouvoir lui reconnu par les lois de la République, il se croit tout permis. Rien ne lui résiste. A Lemba, il agit en un roitelet qui impose sa loi, souvent au mépris de sa hiérarchie qui se trouve être à l’Hôtel de ville de Kinshasa.
Tenez ! Sur l’avenue Lubudi, Jean Nsaka a posé un acte que nul autre avant lui n’avait fait. Il est parvenu à violer la devanture d’une propriété privée pour la céder à une terrasse, moyennant sûrement une grande motivation en billets verts. C’est la mode à Kinshasa, dit-on.
Dès lors, on se pose une question : Gentiny Ngobila, le gouverneur de la ville, gère-t-il réellement ses bourgmestres ?
Au regard de la grande liberté que jouit la plupart de bourgmestres, il y a une bonne raison de se poser. Dans la ville de Kinshasa, nombre d’entre eux, estampillés PPRD à l’époque de Kabila, ont réussi une mutation en se faisant passer pour des chantres de l’Union sacrée de la nation. Il s’est finalement créé, dans leur rang, un excès de zèle qui commence à agacer.
Ainsi, des espaces publics sont bradés, voire spoliés, sans avis préalable de l’Hôtel de ville.
Comment ne pas finalement donner raison au Sénat qui pense que la ville n’est pas administrée.
Malgré les gros efforts – du reste réels – du couple Gentiny Ngobila – Gérard Kongolo, dit Gecoco Mulumba, respectivement gouverneur et vice-gouverneur de Kinshasa, il y a encore cette catégorie de bourgmestres qui refusent de rejoindre le train du changement dans la ville. A Lemba, Jean Nsaka en est un.
Cette violation d’une devanture d’une propriété privée au quartier Lubudi en est juste une illustration. En cette matière, le bourgmestre de Lemba excelle en exactions.
Econews promet de se pencher sur ce dossier pour en faire toute la lumière.
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