Paris a accueilli une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, pour un sommet consacré au financement de la lutte contre la pauvreté et le réchauffement climatique.
Le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, tenu les 23 et 24 juin 2023 à Paris, capitale de la République française, a réuni une quarantaine des chefs d’Etat et des gouvernements venus de cinq continents. Objectif : construire un partenariat financier plus équilibré entre les pays du Nord et du Sud.
Ces assises, initiées par le président français Emmanuel Macron, s’inscrivent dans un contexte international marqué par les répercussions des multiples crises climatiques, énergétiques, sanitaires et économiques des effets collatéraux de la guerre d’Ukraine, notamment dans les pays vulnérables.
A la clôture de ce forum, le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a volé la vedette, rappelant que les pays riches doivent payer pour leurs dommages historiques causés à l’environnement. Il a aussi épinglé quelques inégalités qui caractérisent, à ce jour, les institutions de Bretton Woods, essentiellement au niveau de la Banque mondiale et du Fonds monétaire International, créés après la deuxième guerre mondiale mais qui peinent à répondre aux aspirations du monde actuel.
«Il est admissible que dans une réunion qui réunit les présidents dont les Chefs de l’Etat qu’on ne puisse pas parler d’irrégularités des salaires, races, sexes, de l’éducation surtout dans le domaine de la santé. Donc, cette question doit être évoquée et doit être prioritaire que les questions du changement climatique. Ici, on doit parler clairement les institutions de Breton Woods après la deuxième guerre mondiale et surtout qu’elles ne fonctionnent plus et ne répondent plus aux aspirations ni aux intérêts de la société », a indiqué le président brésilien.
Les propos de Lula da Sylva sont tout aussi bénéfices pour la République Démocratique dans ce domaine.
Présent à ce Sommet, le président zambien, Hakainde Hichilema, a réussi à obtenir la restructuration de la dette de son pays. Il a, par ailleurs, indiqué que les changements climatiques imposent de nouvelles obligations aux moins privilégiés du monde, avant d’appeler les pays pollueurs à accélérer le processus de décaissement afin d’atténuer les effets du changement climatique pour le bénéfice de toute planète bleue.
«Lorsque les pays ne croissent pas économiquement alors qu’on ne peut pas attendre qu’une personne pauvre assume un fardeau supplémentaire. C’est déjà un constat nécessaire et essentiel de pouvoir orienter nos échanges vers la voie du développement », a-t-il demandé.
La voix de la RDC
La République Démocratique du Congo était représentée à ce Sommet par son Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde. Dans son intervention, le commandant des « Warriors » a indiqué que la RDC offre plusieurs opportunités en tant que « pays solution » sur les questions climatiques, profitant de l’occasion pour lancer un appel à plus d’investissements en RDC, notamment dans le secteur énergétique pour concrétiser le projet Grand Inga.
«Nous disons que la RDC est un pays solution sur la question du changement climatique. La RDC possède 62% des fortes du bassin du Congo qu’elle partage les autres pays. A côté de cela, le Congo-Kinshasa a des tourbières et les mangroves », a révélé le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.
Que gagne exacte-ment le Congo-Kinshasa avec toutes ces 62% des forêts vierges, qui composent le bassin du Congo. A Paris, aucun engagement ferme n’a été formulé en faveur de la RDC. C’est dire que la RDC continuer à se battre pour obtenir la juste compensation dans son effort de lutte contre le réchauffement climatique.
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