Pour s’assurer d’un processus électoral, malgré la contestation qui gagne du terrain, la CENI (Commission électorale nationale indépendante) a réactivé le Cadre de concertation avec les parties prenantes. Ainsi, elle échange, vendredi et samedi au Palais du peuple, avec la classe politique et les acteurs de la Société civile.
Selon Didi Manara, deuxième vice-président de la CENI, qui a fait cette annonce la CENI, ces travaux traiteront des conditions à remplir pour être candidat aux différents scrutins de décembre 2023, dans la mesure où l’opération de réception et de traitement des candidatures aux législatives nationales débute le 26 juin prochain sur l’ensemble du pays.
Le 2ème vice-président Didi Manara note à ce propos : «Avec un fichier électoral dont la fiabilité a été confirmée par les audits internes et externes et qui a servi de base pour la répartition des sièges aussi bien au niveau national, provincial que communal, actuellement adoptée par les deux chambres du parlement, avant la promulgation de la loi y afférente par le président de la République, chef de l’État, l’opération de réception et traitement des candidatures va donner la possibilité aux candidats indépendants, aux partis et regroupements politiques, de soumettre leurs candidatures selon les prescrits de la loi et les procédures de la CENI», rappelant que «conformément aux bonnes pratiques usuelles, la CENI organise deux cadres de concertation avec respectivement les partis et regroupements politiques pour ce vendredi 16 juin 2023 et les organisations de la société civile le samedi 17 juin 2023».
Selon lui, les deux plateformes de consultation et de formation entre la CENI et parties prenantes au processus électoral se tiendront dans la salle de spectacles du palais du peuple. Elles traiteront notamment des modalités et conditions à remplir par les candidats, les partis et regroupements politiques ainsi que de l’implication des femmes et des jeunes.
Francis N.