La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a procédé à des tests des dispositifs électroniques de vote (DEV) mercredi 22 novembre, dans une démarche proactive pour s’assurer du bon fonctionnement de ces appareils avant les élections générales prévues pour le 20 décembre 2023.
Ces tests ont eu lieu dans les douze antennes de la CENI à Kinshasa, ainsi que dans les territoires de Kasangulu et Madimba, dans la province du Kongo Central.
M. Dieudonné Muntuabu, suppléant du superviseur empêché, a expliqué l’importance de ces tests :
« Nous sommes à l’antenne de la CENI à Kalamu où nous faisons le test grandeur nature du Dispositif électronique de vote et nous en avons prévu 20. L’objectif de cette opération, c’est de tester son fonctionnement ainsi que les batteries externes, mais aussi évaluer le temps qu’elles tiennent, en plus nous expérimentons notre système de transmission des données exactement comme en situation réelle tel que cela se passera le jour du vote le 20 décembre 2023. »
M. Muntuabu a ajouté que chaque machine a été chargée avec 700 bulletins de vote pour évaluer comment les machines réagissent et se comportent après une série importante d’opérations de vote.
« Nous voulons vraiment être certains que nous n’aurons pas de mauvaises surprises, par exemple, des machines qui lâchent durant le déroulement du vote. »
Il a également souligné que la démarche consiste à suivre la supervision qui est faite des dispositifs électroniques de vote. Ces essais ont permis de jauger la capacité de ces appareils en situation réelle des opérations de vote.
Il convient de noter que ce matériel est intégré au processus électoral avec un logiciel amélioré pour renforcer la sécurité et l’efficacité du système mis en place par la CENI, une institution clé pour le soutien de la démocratie en RDC.
Ces tests sont essentiels pour garantir la fiabilité du processus de vote électronique. Ils permettent à la CENI de s’assurer que les dispositifs électroniques de vote sont prêts à gérer le volume de votes attendu lors des élections générales de 2023, et qu’ils peuvent le faire de manière efficace et sécurisée.
Tighana MASIALA
