En République Démocratique du Congo, la campagne électorale a débuté dans la perspective des élections générales du 20 décembre 2023. À la Présidentielle, où le président sortant Félix Tshisekedi est candidat à sa propre succession, 26 candidats se sont engagés dans la course. Un seul va triompher à l’issue du sprint électoral du 20 décembre prochain.
Si la Céni persiste sur sa ferme volonté d’organiser les élections, l’incertitude continue à planer sur le respect de cette date. Quoi qu’il en soit, à dater de ce dimanche 19 novembre, c’est parti pour une campagne électorale qui s’annonce tumultueuse.
La diversité des candidats à la présidence souligne la complexité du paysage politique congolais et les enjeux majeurs auxquels le pays est confronté. Les prochains jours seront déterminants pour évaluer la dynamique…
électorale et pour anticiper les résultats de ces élections cruciales pour l’avenir du pays.
Si une bonne partie de la classe politique a rejoint la dynamique électorale en République Démocratique du Congo, le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila a choisi la voie du boycott, se mettant totalement à l’écart de ce processus. Joseph Kabila et sa famille politique ont fait le choix de ne pas participer aux élections du 20 décembre 2023. Un choix politique qui pourrait s’avérer suicidaire. Quelle est donc cette surprise que réserve Joseph Kabila, lui, qui, en quittant le pouvoir fin 2018, avait promis à ses partisans de ne pas les amener à un suicide collectif.
La décision de boycotter les élections générales soulève des questions importantes sur l’avenir politique du FCC et sur les motivations qui sous-tendent cette stratégie. Le retrait du FCC de la scène électorale pourrait avoir des répercussions significatives sur l’équilibre des forces politiques et sur la légitimité des résultats des élections.
Cette décision controversée laisse entrevoir des tensions et des divisions au sein de la classe politique congolaise, mettant en lumière les défis persistants liés à la gouvernance, à la démocratie et à la stabilité du pays. Les prochains mois seront cruciaux pour évaluer l’impact de ce boycott sur le paysage politique et pour anticiper les conséquences de cette décision sur l’avenir de la RDC.
Le 20 décembre 2023, Dénis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a promis d’amener le peuple congolais au 4ème cycle électoral de la 3ème République. S’il gagne ce pari, il aura déjoué tous les mauvais pronostics. Sinon, c’est tout le pays qu’il va entraîner dans un chaos généralisé – un vide juridique lourd des conséquences.
Cette date cruciale représente un défi majeur pour la CENI et pour la stabilité démocratique en République Démocratique du Congo. La promesse de mener à bien ces élections générales souligne l’importance de garantir un processus électoral transparent, équitable et légitime, afin de préserver la paix et la gouvernance démocratique dans le pays.
Les prochains mois seront déterminants pour évaluer la capacité de la CENI à organiser des élections libres et équitables, et pour anticiper les conséquences de cette échéance pour l’avenir politique de la RDC. La réussite de ce processus électoral est essentielle pour consolider les institutions démocratiques du pays et pour assurer une transition politique pacifique et légitime.
Econews