La croissance de la RDC dépend, en grande partie, du secteur minier. Comme l’indique la Banque Centrale du Congo (BCC), à chaque publication des «Notes de Conjoncture», environ 30% de la croissance de la RDC dépend de la vigueur de son secteur minier.
De ce fait, étant donné que les cours du cobalt ont baissé de 30% cette année et que ceux du cuivre l’ont été à hauteur de 12%, la RDC peut raisonnablement s’inquiéter de l’impact négatif sur ses recettes publiques si cette tendance baissière se maintient en 2023. On ne le dira jamais assez, la RDC doit diversifier son économie pour ne pas être à la merci des cours mondiaux des matières premières ou adopter des stratégies pour être en mesure de les influencer. Cette position habituelle de rentier passif dénote un manque d’ambition dans le chef des dirigeants. Il faut changer de paradigme. «Le RDC n’est pas grand mais exige de nous de la grandeur».
Engunda Ikala (CP)