Les Tutsi du Rwanda, Ouganda, Burundi et Kenya, sous couvert d’une force militaire régionale dénommée EAC (Communauté d’Afrique de l’Est), censée contribuer à ramener la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo se comportent, depuis un certain temps, de façon despotique, dans cette partie du pays devenue, pour eux, un territoire conquis.
En effet, la RDC, État souverain, continue de ployer sous le joug de l’occupation Tutsi, depuis 26 ans.
Ce groupe de populations habitant dans la région des Grands Lacs africains est déterminé à déstabiliser la RDC. Et tous les moyens sont bons pour parvenir à sa fin, dont l’objectif inavoué est la balkanisation de ce grand pays au cœur de l’Afrique centrale (2.345.000 km²). Ce, avec la bénédiction de la communauté internationale, dont la France, la Belgique, l’Angleterre, l’Allemagne et les États-Unis. Pourquoi ne s’offusque-t-elle jamais de la tragédie que vivent les Congolais dans l’Est du pays ? En dépit des déclarations de bonnes intentions, rien ne change. La RDC a toujours réclamé des sanctions à l’encontre notamment du Rwanda pour ses agissements dans le Nord-Kivu et Sud-Kivu. Rien n’y fait. Et les médias sont taiseux. Ceci permet de déduire, sans une once de doute, qu’il y’a là un complot qui ne dit pas son nom. C’en est trop: combien de temps encore les Congolais devraient-ils supporter cette humiliation ?
Certains Congolais (autorités civiles et militaires) ne jouent-ils pas aussi les supplétifs pour la communauté Tutsi ? C’est fort probable. Les différentes enquêtes de l’Organisation des nations unies (ONU) sur la recrudescence des atrocités commises par les groupes armés dans l’Est de la RDC le prouvent à suffisance. On peut citer comme exemple, particulièrement intéressant, le rapport du projet Mapping des Nations Unies concernant les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la RDC.
Autrement, il est plus que temps pour les autorités congolaises de prendre leur responsabilité et agir…
immédiatement pour éviter l’abîme ! Pour ce faire, il faut sortir la RDC de l’EAC qu’elle a rejoint officiellement, le 29 mars 2022, et lever l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri instauré depuis mai 2021. Ce sont des opérations menant au désastre. Pourquoi ne pas recourir à la force ?
Force est de reconnaître que la solution diplomatique a épuisé toutes les possibilités de compromis. En d’autres termes, elle a échoué. Par conséquent, il faut changer de paradigme.
ÊTRE FORT
Depuis 2001, la RDC multiplie ses participations aux sommets sur la paix et la sécurité dans sa partie Est sans que des solutions concrètes et définitives y soient dégagées. Aucun accord n’est respecté. Bien au contraire, la RDC continue d’abriter de nombreux groupes armés qui sèment l’instabilité et l’insécurité dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, depuis maintenant un quart de siècle, sous le regard impuissant de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (Monusco). À ce jour, l’un des plus actifs dans la région est le Mouvement du 23 mars (M23), une milice armée rwandaise.
Ce n’est donc pas seulement par la diplomatie que les Congolais feront attendre raison aux Tutsi. Ces derniers, qui n’entendent que le langage de la force, s’en moquent royalement. La guerre stimule leur imagination (Les Rwandais et les Ougandais sont des passionnés en la matière). C’est leur façon de faire de la politique.
Les Tutsi veulent une RDC faible et corvéable à merci.
Pour que le peuple congolais vive en paix et indépendant, il n’y a qu’une seule voie : être fort, en réorganisant notamment les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), les services de renseignement, l’administration et la sécurité. Car, sa souveraineté en dépend. Il est donc temps qu’il manifeste son unité plus que jamais, pour défendre le Congo convoité par ceux qui veulent le faire tomber dans l’escarcelle de l’empire Hima – Tutsi. Pour y faire face, la cohésion dans l’action, la détermination et surtout le courage politique s’imposent à l’exercice de l’autorité de l’État. L’armée de l’EAC ne défendra jamais les Congolais, bien au contraire : elle défendra les intérêts des Tutsi et non celui des Congolais, en l’occurrence les hautes autorités de l’État, que le tutsi Power a su charmer pour faire adhérer la RDC à cette communauté. Une aberration.
Robert KONGO (CP)