Prévue ce samedi 18 mai, l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale pourrait être reportée à une date ultérieure, en attendant la décision du Conseil d’Etat, saisi pour cause d’invalidation de la candidature de Mbusa Nyamwisi au poste de 2ème vice-président de l’Assemblée nationale.
Prévue pour ce samedi 18 mai, l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale en République démocratique du Congo pourrait être retardée en raison d’une controverse entourant la candidature de Mbusa Nyamwisi au poste de 2ème vice-président. Une plainte déposée par Nyamwisi a entraîné la saisine du Conseil d’État, le plus haut tribunal administratif du pays, pour examiner l’invalidation de sa candidature.
La décision du Conseil d’État est cruciale dans ce contexte, car elle pourrait influencer le déroulement de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale. Suite à la plainte de Mbusa Nyamwisi, qui a été écarté de la course à la deuxième vice-présidence, le Conseil d’État a convoqué l’Assemblée nationale à comparaître lors d’une audience publique prévue pour le lundi 20 mai 2024.
La tension politique s’est intensifiée avec les allégations de manœuvres douteuses de la part de Christophe Mboso, actuel président de l’Assemblée nationale. Mboso aurait écarté de la compétition toutes les candidatures dissidentes de l’Union sacrée de la nation, coalition au pouvoir. En outre, il aurait lui-même postulé au poste de 2ème vice-président, évinçant ainsi Antipas Mbusa Nyamwisi de manière controversée.
Cette situation complexe soulève des questions sur la transparence et l’équité du processus électoral au sein de l’Assemblée nationale. La décision du Conseil d’État sera déterminante pour clarifier les enjeux et garantir le respect des règles démocratiques dans ce processus crucial pour la gouvernance du pays.
En attendant la résolution de cette affaire par le Conseil d’État, l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale reste en suspens, laissant planer l’incertitude sur l’avenir politique du pays.
Econews