15 février 2021 – 15 février 2023, voilà deux ans, jour pour jour, que Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a été nommé au poste de Premier ministre, avant de présenter, le 15 mai 2021, devant l’Assemblée nationale, le Programme de son Gouvernement. Que du chemin parcouru pendant ces deux années, avant des résultats tangibles à la clé. Certes, le chemin est encore long, autant les défis tout aussi énormes, il faut cependant reconnaître qu’en deux ans, le Premier ministre Sama Lukonde présente un bilan qui rassure. Sur le plan politique, il a plus que jamais ressoudé une majorité parlementaire qui se reconnaît en son action gouvernementale. Sur le terrain économique, le Premier ministre a accompli des prouesses que nul avant lui n’avait alignées, permettant à la RDC de dépasser la barre de quatre milliards de dollars US des réserves de change, pulvérisant des records en termes de mobilisation des résultats. Certes, le social suit timidement le pas, mais les perspectives qui se dégagent sont tout aussi rassurants. Quoi que déstabilise dans sa partie orientale par une agression venue du Rwanda, la situation sécuritaire reste relativement stable. Autant dire qu’en deux ans, Sama Lukonde a mis la RDC sur la bonne voie. Chaque jour qui passe, il engrange des points dans la construction de son rêve d’un «ETAT FORT, UN ETAT PROSPERE ET UN ETAT SOLIDAIRE».
Ça fait deux ans, jour pour jour, soit du 15 février 2021 au 15 février 2023 que le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait jeté son dévolu sur Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, pour prendre la direction du Gouvernement. C’est loin de Kinshasa, spécialement à Lubumbashi, deuxième ville de la République Démocratique du Congo, qu’il est allé chercher celui qui devait l’accompagner dans sa vision.
Directeur général de la Gécamines (Générale des carrières et des mines), Jean-Michel Sama Lukonde est arrivé à la Primature dans un contexte tout à fait particulier, marqué spécialement par la recomposition des cartes au niveau du Parlement où a finalement émergé une nouvelle majorité, désormais incarnée par l’Union sacrée de la nation. De ce point de vue, le Premier minier avait le devoir non seulement donner un nouveau corps à cette majorité naissante, mais aussi de doter le Gouvernement issu de ses rangs d’un programme calqué sur la vison claire et nette du Premier ministre.
En deux ans de commande de l’action gouvernementale, le Premier ministre Sama Lukonde a marqué des points, de bons points. Ce qui justifie, à tout point de vue, la confiance dont il continue à bénéficier du Président de la République.
Mission accomplie
En tant que formateur, il a eu pour premières tâches, entre autres, de mener les consultations, former le Gouvernement, élaborer le Programme gouvernemental et obtenir l’approbation devant l’Assemblée nationale en vue de son investiture. Il faut reconnaître que c’est avec maestria que le Premier ministre a franchi toutes ces étapes, réussissant en deux ans à consolider les bases d’une majorité qui s’assume et s’aligne courageusement derrière le Chef de l’Etat pour l’accompagner dans son combat d’un Congo fort et prospère.
Et ce Congo fort, le Premier ministre en avait fait le socle de son Programme gouvernemental en présentant, devant l’Assemblée nationale, un Programme ambitieux qu s’articule autour de 15 piliers regroupés en quatre grands secteurs d’activités dont la mise en œuvre devra mener à la construction d’ « UN ETAT FORT, UN ETAT PROSPERE ET UN ETAT SOLIDAIRE ».
Qu’a donc fait le Premier ministre Sama Lukonde en deux ans d’exercice du pouvoir ? Avec une mission clairement définie par le Président de la République, le Premier ministre l’a accomplie avec rigueur et en un temps record, conformément aux orientations reçues de la plus haute autorité du pays.
En bon chef d’orchestre d’un Gouvernement, dit de «Warriors», le Premier ministre a réussi à coordonner et à piloter l’action gouvernementale dans la mise en œuvre du programme approuvé par la majorité parlementaire. Sans surprise, les résultats ont suivi. Chaque jour qui passe, la RDC avance dans la voie de l’émergence, avec une trajectoire lisible.
Sur le plan politique, la nouvelle majorité parlementaire a plus que consolidée ses fondations, en prenant aucune ride, deux ans après l’investiture du Gouvernement Sama. La RDC est sur la bonne voie. Et des chiffres en témoignent. Les querelles intestines qui plombaient l’action gouvernement dans les premiers mois de l’alternance ont été vite effacées, laissant place à une parfaite attente entre toutes les institutions.
En deux ans, le Premier ministre a confirmé sa posture de parfait homme d’Etat, faisant preuve d’un sens élevé du patriotisme et de loyauté envers le Premier ministre.
Fin bosseur et discipliné, il l’a prouvé, de la plus belle manière, pendant ces deux années. Son bilan à mi-parcours est plus qu’éloquent.
Le social s’améliore, l’économie se raffermit
Sur le plan social, le Gouvernement Sama a engrangé de bons points, ramenant le calme sur le front social. Sa méthode de travail, basée sur le dialogue permanent avec différentes couches sociales, a permis de ramener le calme sur tous, les fronts.
Quand il s’agissait de répondre aux revendications d’une branche professionnelle, le Premier ministre n’a pas hésité à ouvrir les portes de la Primature pour un dialogue franc et sincère.
La crise sanitaire, née de la pandémie de Covid-19, a été une dure épreuve que le Premier a gérée avec dextérité, évitant à l’économie congolaise de plonger dans une récession destructrice.
Que dire de l’insécurité dans l’Est, créée par une nouvelle agression du Rwanda perpétrée aux travers de ses suppôts de M23. On pensait que le Premier ministre allait se désorienter et s’écarter totalement du schéma tracé dans son Programme. Au finish, il n’en a été nullement le cas. Avec une redoutable arme diplomatique en sa possession, le Gouvernement Sama a réussi à déjouer tous les calculs, faisant basculer fondamentalement les rapports des forces en faveur de la RDC. On se rappelle encore toutes ces victoires alignées au Conseil de sécurité des Nations Unies qui se sont finalement soldées par la levée totale de l’embargo sur les armes, élargissant les marges de manœuvre de la RDC pour bâtir sa politique de défense et de sécurité.
Toutes ces victoires, s’inspirant de la ferme volonté politique du Chef de l’Etat, sont le fait d’une action gouvernementale parfaitement coordonnée par le Premier ministre Sama Lukonde.
Par-dessus tout, c’est sur le volet économique que le Premier ministre n’a pas d’égal. En deux ans, il a aligné des records que nul autre chef du Gouvernement n’avait fait avant lui. Pour la première fois, dans l’histoire de la RDC, les réserves de change ont franchi la barre de quatre milliards de dollars US, avec des pics, jamais réalisés, en termes de mobilisation des recettes.
Le FMI applaudit
Si bien que le très regardant Fonds monétaire international (FMI) n’a pas manqué de couvrir d’éloges le Gouvernement, à la conclusion de la troisième revue de l’accord qui le lie avec la RDC.
« La situation macroéconomique de la RDC fait preuve de résilience malgré les répercussions de la guerre en Ukraine et la détérioration de l’environnement économique mondial. Le PIB réel fait preuve de résilience, avec une croissance prévue à 6,6 % en 2022, soutenue par une production minière plus élevée que prévu. L’inflation devrait dépasser 12 % d’ici fin 2022, en raison de la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et des carburants, exacerbée par la guerre en Ukraine et les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement. Le compte courant a atteint un excédent au premier semestre de l’année grâce à de fortes exportations, et à fin octobre, les réserves internationales brutes ont atteint environ deux mois d’importations, bien au-dessus de l’objectif fixé au début de l’accord FEC. Le solde budgétaire intérieur (base caisse) de 2022 est projeté à 1,1 % du PIB, conformément aux engagements du programme, malgré des pressions de dépenses imprévues résultant de l’escalade du conflit à l’Est, l’augmentation des dépenses des ministères et des institutions publiques et le remboursement d’arriérés aux distributeurs de carburants, financées par une hausse inattendue des recettes fiscales principalement due à des développements miniers favorables », notait en décembre 2022 le Conseil d’administration du FMI.
En bouclant, mardi 14 février, leur mission en RDC, des experts du FMI ont confirmé les bonnes notes attribuées à la RDC.
Reçu par le Premier ministre,la cheffe de mission du FMI pour la RDC, Mme Mercedes Vera-Martin a salué la forte «résilience» de l’économie congolaise.
«Nous avons eu une entrevue positive avec son Excellence Monsieur le Premier Ministre et les équipes économiques des autorités congolaises avec qui nous avons discuté sur la performance économique de l’année 2022 qui était très résiliente. Et aussi des perspectives économiques de 2023. La performance de façon préliminaire est vraiment bien», a déclaré Mme Mercedes Vera Martin.
Le Premier ministre convainc. Et c’est ce qu’il fait depuis sa nomination le 15 février 2021.
Econews