Le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) étend de plus en plus son champ d’influence. Grâce au leadership engagé de son Directeur général (DG), Bertin Mudimu Tshisekedi, le FPI vient de sceller de nouveaux partenariats avec la Corée du Sud. Pour ce faire, le DG Bertin Mudimu a fait le déplacement de Séoul, capitale de la Corée du Sud, pour formaliser de nouveaux axes de coopération avec les entreprises sud-coréennes.
Le management du Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) demeure créatif quant à la recherche des voies et moyens pouvant contribuer à l’amélioration des conditions de vie des Congolais.
Dans le cadre de l’exploration des opportunités industrielles et s’appuyant sur les contacts avec les chercheurs sud-coréens de l’un des dignes fils du pays, le professeur Nkumu Frey, en sa qualité de vice-recteur de l’université de Sun Moon, le Directeur général du FPI, Bertin Mudimu Tshisekedi, s’est rendu en République de Corée du Sud, plus précisément dans la ville de Ch’Onan. Dans ce cadre, le FPI a pu sceller de nouveaux partenariats industriels pouvant déboucher sur la production locale de sel alimentaire ou sel de cuisine avec, notamment, la société sud-coréenne PRESEAOS. Cette dernière a mis au point un procédé technologique innovant d’extraction ionique du sel en trois dimensions .Ce qui permet de rationaliser la production de sel tout en réduisant la dépendance à la main d’œuvre. Des pourparlers sont entrepris pour l’installation prochaine de cette industrie sud-coréenne en RDC.
Des contacts profitables à la République
Le séjour de la délégation du FPI au Pays du matin calme a été planifié dans le cadre d’une coopération gagnant-gagnant. Accueilli à l’université de Sun Moon par le vice-recteur, le professeur Mallory Leece, la délégation du FPI, conduite par son Directeur général, a eu droit à une séance technique au cours de laquelle les hauts cadres de cette université sud-coréenne ont exprimé au FPI leur volonté de s’inscrire dans une collaboration d’échanges de compétences dans la mesure où cet empire universitaire parraine plusieurs projets dans divers secteurs de la vie sociale. Et l’un des projets qui a été mis sur la table est celui de la production locale de sel alimentaire ou sel de cuisine.
«Nous évoquons ici, pas n’importe quel type de sel qui est généralement composé à 100% en chlorure de sodium et dépourvu des minéraux essentiels. Cependant, nous parlons d’un sel riche en minéraux, obtenu à partir de la condensation de l’eau de mer et composé du chlorure de sodium et des minéraux en proportions équilibrées. C’est donc un sel qui contribue à la qualité de la vie humaine et se distingue par sa saveur exceptionnelle qui a été proposé au FPI pour une production locale et contribuera sûrement à la réduction de la facture salée des importations massives de cet immanquable rehausseur de goût », a indiqué le vice-recteur de cette université sud-coréenne.
En effet, la firme sud-coréenne, dénommée PRESEAOS Korea, a mis au point, au bout d’une dizaine d’années de recherche et développement, un procédé innovant d’extraction verticale sur trois (3) dimensions du sel riche en minéraux à partir de l’eau de mer. Il s’agit de la technologie d’extraction ionique verticale en trois dimensions. Cette technologie permet de rationaliser la production de sel tout en réduisant la dépendance à la main-d’œuvre et en en croissant le rendement de production.
La délégation du FPI a eu le privilège de visiter le laboratoire de PRESEAOS Korea, doté d’une technologie innovante, simple et facile à mettre en œuvre.
Lors de cette visite, le Président Directeur général de cette firme sud-coréenne, M. Sangsoo Park, a fait savoir que PRESEAOS souhaite aujourd’hui vulgariser cette innovation au monde avec des partenaires stratégiques fiables et de premier rang tel que le FPI. Ainsi, la RDC va s’offrir cette technologie grâce aux contacts du professeur Nkumu Frey qui est un partenaire de la République de Corée depuis des années.
Pour sa part, l’inventeur de cette technologie, le docteur Park Yong Hee, a révélé que le système d’extraction ionique en trois dimensions développées par PRESEAOS Korea a le mérite « d’éliminer les limites inhérentes aux méthodes traditionnelles d’extraction de sel, de contrecarrer des problématiques telles que l’occupation de l’espace, les perturbations climatiques, les microparticules plastiques et les exigences en personnel », soulignant que ce procédé offre une production automatisée ininterrompue tout au long de l’année, engendrant ainsi du sel de qualité supérieure avec un rendement 20 fois supérieur puisque, le sel ainsi obtenu, indépendamment des conditions météorologiques et spatiales, est riche en minéraux et se distingue par sa saveur exceptionnelle. C’est ce qu’on appelle la fleur de sel.
Du coté FPI, le Directeur Général Bertin Mudimu trouve en ce projet une nouvelle opportunité pour le pays de s’inscrire dans la politique de la lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités, se félicitant de ce que les résidus de l’extraction du sel sont traités pour l’extraction de minéraux tels que le magnésium, potassium, calcium, strontium et bien d’autres.
Cette technologie peut aussi générer plusieurs dérivés dans les applications industrielles aux domaines divers cosmétique, alimentaire, pharmaceutique, chimique et agricole.
La production du sel de ménage en République de Corée du Sud fait l’objet d’une grande histoire et de la culture. Une anecdote dit même que c’est grâce à la consommation du sel de haute facture que la population de cette partie de la planète a une bonne qualité de vie. La délégation du FPI est allée visiter le musée du Sel qui a fait montre de plusieurs procédés d’extraction de sel depuis des millénaires. Et sur place, la délégation a vécu la technologie de l’extraction du sel par Évaporation Solaire. Il s’agit d’une méthode naturelle utilisée pour extraire le sel des étendues d’eau salée, telles que les marais salants, les lacs salés et les eaux côtières. Dans ce processus, l’eau salée est recueillie dans des bassins peu profonds et est laissée à évaporer sous le soleil. Au fur et à mesure que l’eau s’évapore, des cristaux de sel se forment et sont collectés.
A la découverte de COS NINE
Dans le cadre d’explorer les opportunités de collaboration potentielles et d’interagir avec les industries pertinentes et les professionnelles en Corée du Sud, la délégation du FPI a également visité quelques industries sud-coréennes, notamment l’Industrie cosmétique, COS NINE, et le Centre de recherche basé sur les « Edifices Intégrant le Système Photovoltaïque (BIPV) »
COS NINE est cette entreprise sud-coréenne spécialisée dans la production de la gamme de produits cométiques notamment la lotion, le cha-mpoing, la pommade, etc. Cette entreprise utilise certains dérivés tirés de résidus de l’extraction du sel tels que les minéraux qui jouent un rôle particulier dans l’alimentation et le maintien de la peau.
Par contre, BIPV étudie les techniques adaptées à l’usage de l’énergie renouvelable et facile à utiliser. La technologie solaire est développée sur plusieurs types de supports de construction, à savoir les murs porteurs, les toitures et les carreaux. Ces derniers, sont mis sous forme de panneaux connectés aux batteries.
Le FPI très engagé dans la vision du Chef de l’Etat
A ce titre, la RD Congo peut bénéficier de cette technologie importante pour l’installation des petites unités de production avec un coût réduit d’énergie, tout en envisageant l’installation des industries de production de matériels composants le système d’énergie localement, tels que la structure en aluminium, les batteries, les vitres et les métaux conducteurs pour réduire davantage le coût.
Toutes ces opportunités, identifiées et saisies par le Directeur général du FPI et sa délégation, une fois exploitées, sont susceptibles de contribuer à la création d’emplois, à l’acquisition et au transfert des technologies innovantes et des nouvelles compétences, à la réduction de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur. Elles vont également jouer sur la diminution des importations massives, le développement des chaînes de valeur concourant à l’intégration de notre économie et à la valorisation des potentialités locales.
Bref, autant d’opportunités qui traduisent une autre occasion de mettre en œuvre le Programme Présidentiel Accéléré de Lutte contre la Pauvreté et de Réduction des Inégalités. Le FPI est d’ores et déjà inscrit dans ce schéma.
Avec Communication FPI