Martin Fayulu, Matata Ponyo Mapon et des délégués d’Ensemble pour le République de Moïse Katumbi ont été samedi dans les rues de Kinshasa pour apporter leur soutien aux Forces armées de la République Démocratique du Congo et manifester toute leur compassion au peuple meurtri de la partie Est de la RDC.
Parti du rond-point Ngaba pour chuter devant l’église Saint Raphaël, la marche – du reste autorisée par l’autorité urbaine – a reçu un accompagnement de la Police nationale congolaise, très disciplinée pour la circonstance.
A travers cette marche, Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, dit avoir envoyé un message à la « résistance patriotique». «Nous voulons faire savoir au monde entier que nous sommes attaqués par M. Kagame et son M23. Il a mis son armée pour attaquer le Congo parce qu’il veut à tout prix prendre une partie de sa portion. Personne ne peut prendre un seul millimètre de ce pays. Il faut sanctionner M. Kagame, sanctionner tous ceux qui sont avec lui», a-t-il lancé.
Candidat déclaré à la prochaine présidentielle, Matata Ponyo s’est plutôt déchargé sur le Gouvernement : «Nous interpellons aussi le Gouvernement parce qu’il faut une bonne gouvernance, il faut un leadership de qualité. Là, il y a déficit de leadership, il y a un déficit de gouvernance. Vous le savez, en 2013, quand j’étais Premier ministre, le Gouvernement avait bouté le M23 hors du territoire national»
Porte-parole d’Ensemble pour la République, Chérubin Okende appelle Kinshasa à se prendre en charge, avant de penser au soutien extérieur : «La riposte n’est pas à la hauteur de l’agression. Nous devons donc cesser de nous plaindre, de pleurnicher pour mobiliser le peuple congolais afin de bouter hors du territoire nationale les ennemis de notre République.»
Hormis quelques accrochages, tout aussi mineurs, qui ont opposé les manifestants au niveau de la 10ème Rue Limete avec les «combattants» du parti au pouvoir, l’UDPS, c’est dans le calme que le trio Fayulu-Matata-Katumbi ont livré leur message, rappelant pour la circonstance que l’échéance électorale du 20 décembre 2023 demeure non négociable.
Retour en images sur cette marche qui a marqué le triomphe de la démocratie.
Econews
