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Trump et Poutine redessinent la diplomatie mondiale

Nous dirigeons-nous vers un tournant diplomatique et financier sans précédent depuis Yalta ?

En amont d’une rencontre au sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, des «émissaires de haut niveau» des deux superpuissances nucléaires se sont rencontrés à Ryad ce 18 février, afin de mettre fin durablement au conflit en Ukraine (certains qualifient déjà cet événement de potentiel «Yalta du XXIe siècle», mais sans les Anglais qui n’ont plus de Churchill).

Les deux rivaux rouvrent également leurs ambassades respectives, et une réintégration de la Russie au sein du G8 est sur la table.

Il n’a pas encore été fait mention des 300 milliards USD d’actifs de la Banque centrale russe gelés par les Occidentaux (dont un tiers sur le sol européen), mais cela sera perçu comme un nouveau coup bas de la Maison-Blanche et une nouvelle concession faite à Vladimir Poutine… sans contrepartie.

Mais Donald Trump ne voit pas le scénario du conflit ukrainien comme nous le présentent Bruxelles et les membres de l’OTAN qui reprennent le narratif du Deep State et rejettent toute responsabilité sur le dos de Poutine depuis le 24 février 2022.

Donald Trump accuse les Européens de ne pas avoir fait respecter les accords de Minsk (I et II) sous les présidences respectives de François Hollande et d’Emmanuel Macron, et sous l’administration Merkel et Scholz. Puis d’avoir encouragé Zelensky à s’attaquer aux régions russophone de l’Est de l’Ukraine (les troupes ukrainiennes étant armées et entraînées pour ce faire par les Occidentaux depuis 2015) ? tout en espérant obtenir son intégration au sein de l’OTAN.

Ce à quoi Washington a toujours opposé son veto malgré le soutien logistique (renseignement, armement) et financier (200 milliards USD ou plus ?) offert par Biden – et la CIA via ses bases en Ukraine – sans oublier l’obsession antirusse d’Anthony Blinken.

ZELENSKY, «UN COMEDIEN A SUCCES MODESTE»

Donald Trump a décidé de «charger» Zelenski de tous les péchés dans un discours que je vous résume ci-dessous : «Un comédien à succès modeste, Volodymyr Zelensky, a convaincu les Etats-Unis d’Amérique de dépenser 350 milliards de dollars pour entrer dans une guerre qui ne pouvait pas être gagnée, qui n’aurait jamais dû commencer, mais une guerre que lui, sans les Etats-Unis et sans mon intervention, ne pourra jamais régler. Les Etats-Unis ont dépensé 200 milliards USD de plus que l’Europe, et l’argent de l’Europe est garanti, tandis que les Etats-Unis ne recevront rien en retour (nous savons tous que ce n’est pas la réalité, l’Ukraine considère le financement européen comme un ‘don’. En plus de cela, Zelenskiy admet que la moitié de l’argent que nous lui avons envoyé a disparu. Il refuse d’organiser des élections, il est très bas dans les sondages ukrainiens et la seule chose dans laquelle il était doué était de jouer Biden ‘comme un violon’. Dictateur non élu, Zelenskiy ferait mieux d’agir vite, ou il n’aura plus de pays.

En attendant, nous négocions avec succès la fin de la guerre avec la Russie, alors que Biden n’a jamais essayé.  L’Europe n’a pas non plus réussi à apporter la paix, et Zelensky veut probablement continuer à prolonger le conflit.

J’aime l’Ukraine, mais Zelensky a fait un travail terrible, son pays est brisé et des millions de personnes sont mortes inutilement (nous savons tous qu’il s’agit d’une exagération), et cela continue».

Zelensky, qui refuse effectivement de suspendre la loi martiale et d’organiser des élections tant que son pays est en guerre, n’a pas été invité aux négociations russo-américaines, alors il s’est rendu en Turquie pour proposer un autre cadre de négociations.

Il a rencontré Erdogan le mardi 18 février pour discuter notamment «d’échanges de prisonniers et d’autres questions», pas de la perte de 18% à 20% du territoire de son pays.

Donald Trump a été très clair depuis son investiture : «Plus un dollar ne sera dépensé pour l’Ukraine ».

Les Etats-Unis sont en effet dans une situation budgétaire inconfortable, avec un véritable «mur de la dette» qui se profile cette année : plus de 20% de toutes les émissions de bons du Trésor, toutes maturité confondues, viennent à échéance cette année (un héritage du «all-in» monétaire anti-COVID de 2020 et 2021, pour une bonne partie).

L’AVERTISSEMENT D’ELON MUSK

Musk a lancé un sérieux avertissement, affirmant que si l’Amérique ne parvenait pas à contrôler sa dette (36.500 milliards de dollars US, à ce jour), l’effondrement financier était inévitable : «Si le déficit n’est pas maîtrisé, l’Amérique fera faillite».

Le gaspillage, la fraude et les abus massifs qui ont eu lieu, conduisent à un déficit de 2.000 milliards USD par an. C’est ce dont le Président a hérité le 20 janvier et c’est que le ‘DOGE’ qu’il supervise a mis en évidence.

Questionné sur le fait qu’il s’exprime et investigue les finances du pays au plus haut niveau sans avoir été élu, Elon Musk fait remarquer que « le vote populaire à Washington » (en réalité, il s’agit majoritairement de fonctionnaires qui devaient pratiquement tout à l’administration Biden) « était à 92% en faveur de Kamala. C’est pratiquement tout le monde ! Si le président Trump est représentatif du peuple, cela signifie que la volonté du peuple n’était pas représentée à Washington. Et cela signifie que nous ne vivons pas dans une démocratie».

Et l’une des demandes d’audit les plus explosives, c’est de déterminer l’état des stocks d’or américains, qui n’ont pas été inventoriés depuis plus de 50 ans.

A Musk de s’interroger : Dans quelle «démocratie » ce genre d’impasse et d’omerta est-elle possible?

Le résultat de l’audit pourrait constituer un choc encore plus violent pour les Etats-Unis et la finance mondiale que la suspension du financement de l’USAID et du «WHO» (contrôlé par Bill Gates), ou le désengagement de la branche européenne de l’OTAN.

Avec Chronique Agora

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