Mercredi 1er mars 2023, l’ONG « Congo n’est pas à vendre (CNPAV) » annonce par la voie de son porte-parole, Jean-Claude Mputu, que Dan Gertler aurait encaissé environ deux milliards USD depuis la signature, en février 2022, d’un accord avec le Gouvernement de la RDC. Le même mercredi, le Groupe Ventora publie un communiqué qui balaie toutes les fausses accusations de CNPAV et promet d’ester en justice pour « imputations dommageables et diffamation ». Quelques heures après, Jean-Claude Mputu se rétracte et parle plutôt de 60 millions USD que Dan Gertler aurait encaissé en une année en termes de royalties. Dans les rangs de CNPAV, on sent déjà la panique. L’agitation est bien visible. Mais, le Groupe Ventora confirme sa plainte contre CNPAV. Dans l’opinion publique, CNPAV n’est plus qu’une coquille vide. Décryptage.
Dans l’affaire Dan Gertler, l’ONG CNPAV est tombé dans son propre piège. L’agitation semble avoir gagné ses rangs. L’attitude de CNPAV étonne et suscite des commentaires en sens divers.
Approché par Econews, un observateur du secteur des ressources naturelles ne cache pas sa déception : « Ils (Ndlr : Jean-Claude Mputu et CNPAV) sont en train de s’agiter parce qu’ils se sont rendus compte qu’ils ont commis une erreur. Car comment comprendre qu’en une journée, Jean-Claude Mputu, porte-parole du CNPAV et n°2 de Resource Matters, a fait une déclaration le matin sur actualite.cd, indiquant qu’une année après la signature le protocole d’accord entre le Gouvernement, Dan Gertler aurait déjà empoché deux milliards de dollars américains. Le communiqué du Groupe Ventora, publié le même jour à 9h30, dénonce et annonce la plainte contre Jean-Claude Mputu et, quelques minutes plus tard, il change d’articles et annonce que Dan Gertler a plutôt encaissé 60 millions de dollars ».
Le rétropédalage n’a pas non plus laissé indifférent le Groupe Ventora. « Nous sommes en face d’un calcul qui dénote le manque de sérieux et de professionnel de CNPAV », déclare le service de communication de Dan Gertler, joint par Econews
« Il est clair qu’on ne peut pas faire confiance à des gens qui pensent tout savoir et tout comprendre alors qu’ils ne racontent que des carabistouilles. Passé de deux milliards de dollars américains à 60 millions en une demi-journée est la preuve suffisante que plus personne ne peut accorder du crédit à ce que ces gens déclarent en termes de chiffres et de fausses accusations. Et ils nourrissent, depuis des années, une certaine opinion nationale et, surtout, internationale, avec leurs faux rapports et un acharnement sur Dan Gertler. Mais, cette fois-ci, Ventora ne laissera pas passer ces diffamations, parce que cette plainte est confirmée », note un analyste qui suit de près ce dossier.
Un observateur, bien introduit dans le secteur des ressources naturelles, note : « Depuis que la plainte a été confirmée, on observe une agitation sans précèdent de CNPAV qui, dans leur communiqué, ne parle aucunement de deux milliards annoncés. Ils s’agitent pour essayer d’orienter le débat ailleurs pour faire oublier cette grosse bourde, mais personne n’est dupe. Tout le monde a compris que les masques sont tombés. On les a attrapés en flagrant délit de diffamation et de mensonge éhonté ».
Après sa sortie médiatique ratée, c’est désormais devant les instances judiciaires que Jean-Claude Mputu, porte-parole du CNPAV et n°2 de l’ONG belge Resource Matters, devra prouver toutes les contrevérités déversées contre Dan Gertler et le Groupe Ventora.
Econews
