Dans la province du Lualaba, le retrait de manière unilatérale des titres miniers de certaines entreprises telles que Boss Mining et COMIDE, a créé un tollé général au sein des Organisations de la Société civile. Réunies au sein d’un Collectif, ces organisations dénoncent une « décision politique » et interpellent le Premier ministre Sama Lukonde pour mettre fin à l’arbitraire qui gagne le secteur.
Dans une lettre ouverte de l’ONG Action pour le Développement Intégral et Durable (ADID), signée conjointement par un Collectif des organisations citoyennes et adressée au Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, la Société civile, dans toute sa diversité, sollicite l’implication du chef du Gouvernement pour l’annulation des décisions portant déchéance des titres miniers de deux entreprises de la province du Lualaba, à savoir Boss Mining et COMIDE.
Dans cette correspondance, ces OSC (Organisations de la Société civile) se disent indignées par cette démarche visant l’arrêt des travaux de deux entreprises majeures de la province du Lualaba. «Une action qui ne sera pas sans conséquence sur les attentes des communautés locales », prédisent-elles.
«C’est avec consternation que les Organisations de la Société civile œuvrant dans la région de l’ex-Katanga ont appris la déchéance des entreprises minières du Lualaba et du Haut-Katanga », lit-on dans ce document.
Selon ces OSC, les arrêtés signés par Mme la ministre des Mines « violent les droits des communautés locales et ne rencontrent nullement les besoins prioritairement ressentis à la base ».
Ces OSC estiment que «le non-respect des cahiers des charges retenu comme motif de la décision de la ministre nationale des Mines serait un mensonge grossier et monté de toute pièce laissant transparaître une motivation politico-administrative purement et simplement ».
De ce fait, ces OSC condamnent l’expropriation des droits de ces deux sociétés minières, victimes, notent-elles, au détriment des «sujets libanais et certains hauts dignitaires du pouvoir en place ».
Eu égard à ce qui précède, le Collectif menace d’organiser des manifestations de grande envergure afin de protester contre cette décision qui, selon lui, «ne vise aucunement l’intérêt public ». En même-temps, le Collectif promet d’intensifier la pression «jusqu’à ce que leur revendication soit entendue et prise en compte afin de trouver gain de cause ».
Econews avec bmnews.cd