Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a fait un aller-retour mardi à Libreville pour participer au sommet sur les forêts du Bassin du Congo, co-organisé par le Gabon et la France
Arrivé à 12h30, heure locale, à l’aéroport Léon Mba de Libreville, le Premier ministre a été accueilli par son homologue gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Après le passage des troupes d’honneur officiel et salutations à la délégation congolaise, hommes et femmes qui ont bravé le soleil depuis très tôt le matin pour l’accueillir au sortir de l’aéroport, le Premier Ministre a été conduit à la présidence de la République du Gabon, cadre où va se dérouler le sommet sur les forêts du Bassin du Congo.
Ce sommet est un véritable cadre où le Chef du Gouvernement congolais va, au nom du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, faire un discours sur le rôle stratégique de la République Démocratique du Congo dans la conservation des ressources naturelles et la biodiversité du Bassin du Congo, dénommé «One Forest Summit ».
Pour la RDC, conformément à la Déclaration de Yangambi, il doit être accordé à la préservation des forêts du Bassin du Congo une place importante pour sa contribution à l’équilibre climatique mondial et ses services ecosys-témiques offerts à l’humanité dont les bénéfices ne sont plus à démontrer.
Le sommet de Libreville veut mettre en application les objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat (2015) et la COP15 de Montréal sur la biodiversité (2022).
Le «One Forest Summit » a été l’occasion d’intensifier la coopération internationale pour la protection et la gestion durable des forêts tropicales autour de trois thématiques, à savoir la recherche scientifique sur les écosystèmes forestiers; les chaînes de valeurs durables dans le secteur forestier; et les financements innovants de la biodiversité. Ce sommet réunit des chefs d’état et des ministres de tous les continents, notamment des experts et des représentants d’ONGs autour de plusieurs objectifs. Il s’agit de donner aux pays forestiers des solutions très concrètes pour leur permettre de tirer des bénéfices économiques des politiques plus protectrices des forêts ou encore de rémunérer les pays qui réduisent la déforestation, et lancer des mécanismes innovants pour financer des zones protégées.
Co-organisé par le Gabon et la France, ce sommet visait également à améliorer la conservation des forêts dans le monde et de contribuer à la protection du climat et des espèces dans un contexte de dérèglement climatique.
Deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie, le Bassin du Congo est étendu sur une superficie de 220 millions d’hectares de forêts répartis à travers plusieurs pays, dont la République démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville, le Gabon, le Cameroun, la Centrafrique et la Guinée Equatoriale.
Celcom/Primature