L’adhésion de la République Démocratique du Congo à la l’EAC (Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est) a fait naître de grands appétits dans les rangs des entreprises de ce bloc sous-régional.
Selon Bloomberg, des entreprises kényanes prévoient d’investir environ 1,6 milliard de dollars US en République démocratique du Congo, et la plus grande banque du Rwanda, BK (Bank of Kigali) Group Plc, pense également se déployer sur le marché de la RDC.
Environ deux douzaines d’entreprises du Kenya, la plus grande économie du bloc EAC, cherchent à se développer en RDC, avec des investissements dans la fabrication de ciment, la transformation des aliments et la finance, a déclaré le chairman d’Equity Group Holding Plc dans un communiqué, cité par Bloomberg.
Equity Group, présenté comme le plus grand prêteur du Kenya en valeur de marché, prévoit d’injecter 100 millions de dollars US dans sa filiale congolaise EquityBCDC pour renforcer « la capacité à financer des projets de développement et de grandes entreprises minières et manufacturières en RDC », indique le communiqué.
La RDC est devenue récemment le septième membre de l’EAC, portant la taille de l’économie du bloc à 250 milliards de dollars US. Avec environ 90 millions d’habitants, la RDC est depuis longtemps une destination d’investissement mondiale – c’est le premier producteur mondial de cobalt et le premier producteur de cuivre d’Afrique, avec des entreprises comme Glencore Plc qui y ont des projets.
Kenya Builders & Concrete Co. cherche à mettre en place une unité de ciment au Congo, tandis que d’autres sociétés qui ont exprimé leur intérêt à entrer sur le marché sont Rentco Africa, Optiven Group et Bidco, selon Equity Group.
Bank of Kigali lorgne sur le marché congolais
Les entreprises rwandaises prévoient également d’exploiter le marché congolais, avec l’ouverture d’un bureau de représentation par BK Group Plc, la plus grande banque rwandaise.
«Nous regardons la République Démocratique du Congo en raison de la taille de son marché et de ses opportunités, mais nous sommes assez ouverts même pour le Burundi et le Congo-Brazzaville », a déclaré, par téléphone à Bloomberg, la directrice générale de BK Group, Diane Karusisi.
«Nous envisageons d’explorer d’autres opportunités commerciales non seulement pour la banque, mais également pour l’assurance et la banque d’investissement », a-t-elle dit.
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