En termes de côte de popularité des politiciens sud-kivutiens, Aimé Boji Sangara, actuel ministre d’Etat en charge du Budget, confirme son leadership. C’est la conclusion du sondage réalisé par Les Points, en collaboration avec New Pelican.
Serions-nous en train d’assister à nouvelle reconfiguration du leadership au Sud-Kivu? Telle est la question qui taraude les esprits des nombreux analystes et observateurs politiques de cette Province, qui se penchent sur cette question.
En effet, traditionnellement une province, depuis plus de deux décennies acquise au leadership du président national de l’Union pour la Nation congolaise UNC, l’honorable Vital Kamerhe, l’on observe depuis quelques mois des signes non trompeurs, qui pointent indiscutablement vers une redistribution des cartes de Leadership dans la province du Sud-Kivu.
Serait-il là le début d’une passation intergénérationnelle du Leadership dans l’ancienne capitale du grand Kivu? Seul le temps nous le dira. Parmi ces étoiles montantes très adulées dans l’opinion, l’actuel ministre d’Etat, ministre du Budget, Aimé Boji Sangara Bamanyirwe, semble avancer à pas de géant vers le sommet de la pyramide du leadership sud-kivutiens. Il devance Modeste Bahati, Président du Sénat, Vital Kamerhe, VPM de l’Economie, et bien d’autres.
Né le 8 janvier 1968 à Katana, territoire de Kabare, dans la province du Sud-Kivu, Aimé Boji, haut cadre de l’UNC de Vital Kamerhe, il est ministre d’État en charge du Budget au sein du gouvernement Sama Lukonde. Actuellement, il est le plus aimé et apprécié des Sud-kivutiens.
Partout où il passe dans cette partie de la RDC, Aimé Boji attire, grâce à ses actions sociales, beaucoup de monde et plusieurs centaines de milliers de Sud-kivutiens se mobilisent pour lui réserver un accueil digne d’un grand notable de la région.
Pourquoi ce fils de l’ancien célèbre gouverneur Boji Ntole Dieudonné draine-t-il des foules autour de lui? Premièrement, «tel père, tel fils».
avancent ceux qui attribuent le succès du ministre d’état chargé du Budget à la notoriété de son défunt père, ancien gouverneur de la province du Sud-Kivu et de plusieurs autres provinces en
RDC. Deuxièmement, l’ancien Secrétaire général de l’UNC tient sa popularité indescriptible de son parcours politique élogieux.
Troisièmement, pour cette oreille attentive qu’il porte aux problèmes de ses frères de la province qui hissent ce poivre vert de Walungu au piédestal des leaders les plus aimés du Sud-Kivu. La popularité de Boji, enfant terrible de Walungu, est due également à ses performances inégalées au gouvernement Sama Lukonde. Il caracole à la tête de tous les sondages, ce qui force l’admiration de toute la nation envers ce ministre bosseur, essentiellement celle de ses frères et sœurs du Sud-Kivu dont il fait la fierté. Ce sondage révèle que les différentes couches de la population sud-kivutiens s’accordent sur le fait que les actions sociales et de développement de Aimé Boji dans sa province natale constituent le principal moteur qui fait tourner à plein régime les cœurs de ses compatriotes en sa faveur. Ceci, dans une province en régression, malgré la multitude des leaders qu’elle a présenté sur l’échiquier national.
Dans la ville de Bukavu, il y a installé l’éclairage public tout comme à Walungu où il déborde d’initiatives notamment avec la construction d’une micro-centrale hydroélectrique, en passant par pratiquement tous les territoires du Sud-Kivu où il s’emploie à apporter sa contribution à l’amélioration des conditions de vie de la population, l’ancien ministre du Commerce extérieur devient de plus en plus adulé pour cette nouvelle marque qu’il imprime.
La monté fulgurante de sa cote de popularité au Sud-Kivu s’explique surtout par l’adhésion massive des jeunes convaincus par son discours de développement et ses actions concrètes.
Bien plus son élection à la Présidence de la Coordination de l’OC Bukavu Dawa, l’équipe de football la plus populaire du Sud-Kivu; qui depuis, vole de victoire en victoire fait de lui l’une des personnalités les plus adulés de la place.
Aimé Boji est également l’initiateur de l’Asbl « Génération Aimé Boji Sangara (G-ABS) », une structure très célèbre pour ses actions sociales très visibles et à impact palpable au sein de la population. Boji a toujours exhorté tous les enfants du Sud-Kivu, en particulier, et ceux du Grand Kivu, en général, à apporter leur soutien au Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi en vue d’en finir avec ce cycle de violences qui a tant duré et enfin d’ouvrir la voie au développement.
En province du Sud-Kivu, Aimé Boji confirme son leadership
La République Démocratique du Congo en général et l’Est du pays en particulier connaît ses véritables leaders. Aimé Boji Sangaré en fait partie. Ce n’est pas une déclaration, mais c’est un fait. Le ministre d’État au Budget l’a démontré lors de sa dernière tournée dans la province du Sud-Kivu.
Il n’est pas allé en campagne électorale, mais plutôt en campagne de sensibilisation à l’enrôlement. Porteur d’un message d’unité, Aimé Boji a triomphé à Bukavu, chef-lieu de province, aux villages les plus éloignés qu’il a visité.
Au cours de meetings et de ses échanges avec la population, il leur a demandé de s’enrôler massivement pour se choisir des dirigeants lors des élections de décembre prochain. Il a prêché la paix et plaidé pour un soutien total aux actions du gouvernement de la République et du Chef de l’État Félix Tshisekedi, en vue de la matérialisation de tous les projets prévus pour le Sud-Kivu.
En véritable politique, il a expliqué qu’il est et reste cadre de l’UNC dont il est cofondateur et fidèle à Félix Tshisekedi, autorité morale de CACH et de l’Union sacrée de la Nation.
Des foules immenses ont témoigné au ministre du Budget leur adhésion à son message, lui faisant savoir qu’elles le portent dans leur cœur. Lui aussi les porte dans le sien.
En témoignent des réalisations effectuées par sa fondation, la Génération ABS, en faveur de la population non seulement de Bukavu, mais aussi des autres coins de la province du Sud-Kivu.
Fiche technique et méthodologie d’enquête
I. Méthodologie d’enquête
◆ Enquête réalisée face à face et du 13 au 14 avril 2023.
◆ Échantillon de 1.000 personnes par province, représentatif (Échantillon) de la population âgée de 18 ans et plus.
Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, territoire et comportement par catégorie de l’interviewé(e).
◆ Terrain d’application: Bukavu, Minembwe, Mwenga, Kabare, Idjwi, Shabunda, Walungu, Kaziba, Kalehe, Uvira, Fizi.
Aide à la lecture des résultats détaillés :
◆ Les chiffres présentés sont exprimés en pourcentage.
◆ Les résultats de cette enquête mesurent un rapport de force à un moment donné. Ils ne peuvent en aucun cas être considérés comme étant prédictifs des évènements dans l’avenir.
◆ La marge d’erreur des résultats d’ensemble s’établit, selon le score visé, entre plus ou moins 1,4 et 3,1 points
◆ Aucune publication de ce sondage ne peut être faite sans que soit reprise également la mention relative aux marges d’erreur.
NB : lors de la publication de ce sondage, merci de mentionner le nom de l’institut de sondage « LES POINTS » pour l’Agence « NEW PELICAN ».
II. Intervalle de confiance
◆ L’intervalle de confiance (parfois appelé « marge d’erreur ») permet de déterminer la confiance qui peut être attribuée à une valeur, en prenant en compte la valeur observée et la taille de l’échantillon. Si le calcul de l’intervalle de confiance concerne les sondages réalisés avec la méthode aléatoire, il est communément admis qu’il est proche pour les sondages réalisés avec la méthode des quotas.
Effectif | 5 ou 95% | 10 ou 90% | 20 ou 80% | 30 ou 70% | 40 ou 60% | 50% |
1.000 | 1,4 | 1,8 | 2,5 | 2,8 | 3,0 | 3,1 |
Note de lecture : La marge d’erreur varie en fonction de la taille de l’échantillon et du pourcentage observé. Dans le cas d’un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage mesuré est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le vrai pourcentage est donc compris entre 17,5% et 22,5%.
Econews
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