C’est Radio Okapi qui a relayé ce lundi 19 février à 10 h 38’ ces propos de l’une des porte-parole du chef de l’Etat congolais, Tina Salama. Selon elle, « Le président Tshisekedi a souligné qu’il ne dialoguera pas avec le M23 mais avec le Rwanda, mais pas à n’importe prix « . On l’a compris, cette déclaration fait suite à la participation du président Tshisekedi au mini-sommet initié par le Médiateur João Lourenço en marge de la 35ème réunion des chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union africaine à Addis Abeba en Ethiopie. Mini-sommet au cours duquel, on le sait, les deux dirigeants ont été reçus séparément par le président angolais. Et elle vaut son pesant d’or considérée naturellement à l’aune de l’escalade militaire dans la province du Nord-Kivu principalement.
A propos des armes, même les Etats-Unis ont reconnu l’utilisation par l’armée rwandaise de missiles sol-air opérés depuis les zones occupées et de drones de combat qui ont visé l’aéroport de Goma. Washington se gardant en revanche de spécifier le fournisseur de ces armes et leur présence dans un conflit qualifié en Occident » de petite intensité « .
Les bombardements indiscriminés et au quotidien des agglomérations avec des moyens nouveaux dans la sous-région devrait déciller les yeux des dirigeants congolais et les inciter ENFIN à abandonner la politique de l’autruche. Tant qu’à faire, il y a comme une loi du talion dans la guerre : Mort pour mort, arme pour arme.
Les Etats souverains ont toute latitude se fournir en armement pour s’assurer la sécurité de leurs frontières. Si le Rwanda a fini par acquérir des missiles sol-air, qu’ils soient américains, anglais, turcs ou chinois, rien ne s’oppose que Kinshasa fasse de même et rend la monnaie de sa pièce à l' »agresseur ». L’heure n’est plus aux larmes. Plus que jamais, paraphraser Rouget de Lisle reste de rigueur : AUX ARMES CITOYENS !
ECONEWS