L’Humanité a célébré, hier jeudi 9 décembre 2021, la journée internationale de lutte contre la corruption. Thème choisi : «Votre droit, votre défi : dites non à la corruption ! »
Comme on le voit, la corruption est un fléau mondial. Elle bat également son plein en république démocratique du Congo (RDC) où le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a dit ne ménager aucun effort pour mener une lutte sans merci contre ce méfait qui gangrène la société congolaise.
La corruption touche tous les secteurs d’une société donnée. Sa prévention permet ‘‘d’avancer vers les objectifs de développement durable, de protéger notre planète, de créer des emplois, d’assurer l’égalité des sexes et de garantir un meilleur accès aux services essentiels tels que la santé et l’éducation’’.
Il convient de faire remarquer que les responsables gouvernementaux, les fonctionnaires, les forces de l’ordre, les médias, les secteurs public et privé, la Société civile, les universités et les jeunes – y compris les États -, tout le monde a des droits à faire valoir et des devoirs dans la lutte contre la corruption. Chaque personne a un rôle à jouer pour prévenir ce crime afin de promouvoir la résilience et l’intégrité à tous les niveaux de la société.
La corruption ‘‘s’attaque aux fondements des institutions démocratiques en faussant les élections, en corrompant l’État de droit et en créant des appareils bureaucratiques dont l’unique fonction réside dans la sollicitation de pots-de-vin’’. Aussi faudrait-il que l’Etat mette en place des politiques, des systèmes et des mesures en vue d’être doté d’institutions efficaces, responsables et transparentes en faveur d’une culture intègre et impartiale. Sans oublier de renforcer la coopération internationale, en s’attaquant aux liens avec d’autres formes de criminalité. Cela en permettant le recouvrement et la restitution des biens volés, en élaborant des solutions innovantes, en promouvant l’éducation préventive, en tirant partie de l’engagement des jeunes et en mobilisant des partenaires au sein de la Société civile, du monde universitaire et du secteur privé.
Pour rappel, la Convention des Nations Unies contre la corruption ‘‘souligne la responsabilité des gouvernements à mettre en place une politique efficace de protection des lanceurs d’alerte, afin que ceux qui s’expriment contre la corruption soient protégés contre de possibles représailles’’. Car il faut amener les gens à s’exprimer et à dire non à la corruption.
Econews