La salle des conférences de la FECOFA a servi de cadre, le mardi 2 mai 2022, à l’atelier de mise à niveau TMS et FIFA Connect, destiné aux dirigeants des clubs de la Vodacom Ligue 1 et Ligue 2 de la Ligue nationale de football (Linafoot). Cette formation organisée par la FECOFA se déroule du lundi 2 au mercredi 4 mai pour les secrétaires sportifs des clubs engagés dans les différents championnats, à savoir Ligues 1 et 2 Linafoot (lundi 02 mai), EPFKIN (Entente provinciale de football de Kinshasa) et clubs CNFF (Commission nationale du football féminin), mardi 03 mai, division I des Ententes urbaines mercredi 04 mai.
Dans son mot d’ouverture, le secrétaire général adjoint de la FECOFA, Patou Mangenda Suku Swa, a mis en exergue l’importance de FIFA Connect.
«FIFA Connect est un outil de travail qui s’intéresse aux différents acteurs du football. Son objectif est d’assainir l’environnement du football. Dans cet atelier de mise à jour, il est question de parler du Transfert matching system (TMS) ou le système mis en place par la Fédération internationale de football association pour le suivi de tous les transferts internationaux opérés ici et là dont le début, évoqué en termes de ‘Licence plus’ avait échoué. Au finish, tout était mis en branle pour fédérer les données nationales à l’échelle d’une centrale au niveau de la FIFA. Toute inscription qui y est prise reste définitive du fait qu’elle assure à la fois la sécurisation du joueur et tout investissement autour de lui. En même temps, plus on s’inscrit dans cette plateforme, plus on évite les conflits récurrents vécus en cette matière », a-t-il insisté avec un regard particulier sur l’Afrique.
«Au regard de tous les différends répertoriés à ce sujet, il s’est dégagé que les nombreux conflits relevés sont vécus en Afrique, à raison de 60% dont la RDC reste une terre fertile dans un sens négatif. DC Motema Pembe en sait quelque chose pour avoir dépensé beaucoup d’argent pour résoudre les conflits avec certains de ses joueurs. C’est là qu’on se rend à l’évidence de l’importance des contrats signés pour sa structuration, sa validité et son utilité dans un environnement professionnel. Voilà pourquoi cet atelier est une belle opportunité pour parler foot», a enfin Patou Mangenda qui voit en cet atelier une nouvelle orientation, mieux une nouvelle vision pour le développement de cette discipline sportive.
M. Skitch Bashonga et Mme Cathy Nonga, deux spécialistes en la matière, ont ensuite exposé l’un après l’autre deux sujets différents au regard du survol de divers sujets effleurés par le secrétaire général adjoint de la FECOFA.
M. Bashonga a planché sur le TMS (Transfert Matching System) avec deux orientations dont l’une pour les transferts locaux et l’autre pour les transferts internationaux selon que le joueur est amateur ou professionnel.
Cathy Nonga, pour sa part, a éclairé la lanterne de l’assistance sur tout ce qui est lié à FIFA Connect et à la FECOFA Connect avec toute la connexion qu’il y a entre les deux plateformes en prévision de la saison sportive 2022-2023.
Pour rappel, le programme FIFA Connect est un nouveau système qui permet aux associations membres d’enregistrer leurs parties prenantes de manière systématique et de suivre le parcours des joueurs, entraineurs et arbitres, partout où qu’ils soient dans le monde. Il attribue notamment une identité FIFA unique à chaque individu occupant une fonction dans une organisation footballistique. Ce numéro de passeport numérique donne accès à des informations sur l’historique de chaque partie prenante.
Avec ce système, les clubs n’auront plus besoin de remplir des tonnes de papiers pour l’enregistrement de leurs joueurs qui se faisait jusque-là manuellement.
Grâce à cette nouvelle procédure, un club, quel que soit l’endroit où il se trouve au monde, peut facilement avoir l’accès à des informations concernant un joueur et son statut actuel. L’organisation de cette formation par la FECOFA est un moyen permettant à ces secrétaires sportifs des clubs de s’adapter à cette nouvelle technologie en vue de promouvoir le football congolais.
N.K.