En passant dans les environs de l’hôpital de Kintambo, plus d’un observateur s’interrogent sur le plan d’action de l’opération «Kinshasa bopeto» lancée officiellement, le 19 novembre 2019, par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Car, à cet endroit situé en face des maisons d’habitation, il ne fait pas du tout beau vivre. En effet, depuis quelque temps, cette zone affiche une image déplorable avec des tas d’immondices qui, non seulement, s’érigent aux environs d’un établissement hospitalier, mais dégage une odeur nauséabonde.
Selon les citoyens de cette municipalité, la présence des immondices à cet endroit est due au remplissage des dépotoirs qui ne parviennent plus à supporter des déchets en grande quantité. Cette situation est aussi causée par le non évacuation rapide du collecteur. «Cet endroit n’étant plus approprié pour déverser les ordures, je propose à l’autorité compétente de trouver des places des dépotoirs un peu plus éloignées des habitants. Car, ceci cause des dommages sur l’atmosphère et les humanitaires », a fait savoir un citoyen interrogé sur le lieu.
La population de ce coin de la commune de Kintambo se plaint également de la négligence des services habilités à assainir la ville de Kinshasa.
En outre, la part de responsabilité de la situation d’insalubrité que l’on observe aux environs de l’hôpital de Kintambo incombe aussi à la population appelée à assurer la propriété et l’hygiène du milieu et procéder à l’assainissement quotidien de l’environnement.
Face à l’insalubrité aux environs de l’hôpital de Kintambo, l’opinion s’interroge sur le silence qui caractérise la cellule technique de l’opération «Kinshasa bopeto». C’est en principe elle qui devait être à l’avant-plan de l’évacuation des ordures à cet endroit vu les engins appropriés dont dispose l’Hôtel de Ville.
Cette cellule technique doit donc passer à l’action pour que les situations de ce genre ne se reproduisent pas dans d’autres communes. Autrement, elle contribuerait à l’échec de l’opération «Kinshasa bopeto».
Véron K.