Il a pris tout son temps, avant de se décider finalement à endosser l’étoffe de chef de parti. L’ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon, lance ce mardi 3 mai, dans la mythique salle des spectacles ShowBuzz, son parti politique, « Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD). Malgré la forte pression judiciaire exercée – sans raison évidente – sur lui, « l’homme à la cravate rouge » n’a jamais lâché prise. Il est resté fidèle à ses principes, évitant toute compromission à son combat politique autour du leadership et de la bonne gouvernance. C’est d’ailleurs sur le binôme « Leadership et Gouvernance » que repose l’idéologie de son parti politique, LGD. Ce mardi, Matata et LGD seront face au public – de Kinshasa, pour l’instant. Avant d’aller à la conquête du Congo profond pour prêcher le leadership et la gouvernance dans la marche victorieuse de la RDC vers son développement. Avec LGD, Matata pense amener une nouvelle manière de faire la politique en RDC, en se mettant véritablement au service du peuple.
Plus rien n’arrêtera l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon. Dans l’arène politique, l’élu de Kindu a apporté une offre politique alléchante. Une offre politique qui fait rêver de nombreux Congolais qui se rappellent encore des bienfaits du passage de «l’homme à la cravate rouge» à la Primature. Maintenant que l’ancien Premier ministre a pris sur lui de se lancer dans l’arène politique.
Leadership et gouver-nance pour le développement (LGD), ce nouveau venu, comble donc une attente auprès des Congolais. Les Congolais ont vu Matata Ponyo à l’œuvre. Tous l’ont vu organisé le fonctionnement harmonieux du gouvernement congolais. L’Exécutif était devenu un interlocuteur valable des Congolais et des partenaires. Toutes les questions de la nation étaient abordées et effectivement prises en charge. D’ailleurs, il se faisait que sous Matata, des ministres étaient à leurs cabinets de travail à l’heure parce que le chef de l’Exécutif est dans son bureau à l’heure et ne perturbe pas la circulation routière.
Sous Matata, le gouvernement était engagé dans des chantiers de grande envergure. Des preuves palpables d’une gouvernance de l’espérance étaient visibles. Cette œuvre inachevée a désormais la possibilité de se relancer. Ce rêve qui prenait corps peut devenir réalité. C’est d’ailleurs pour cette raison que la majorité des Congolaises et des Congolais ont toujours considéré que les ennuis judiciaires actuels de l’ancien Premier ministre avaient comme cause la crainte de le voir s’engager pleinement en politique. La sortie de LGD ce mardi 3 mai à Show-buzz (commune de Gombe à Kinshasa) est la preuve que la machine est en marche pour changer le pays et le vécu quotidien des Congolaises et des Congolais. L’avantage de Matata est de disposer d’un bilan. Son passé joue en sa faveur. Le peuple ne l’a pas oublié. Les Congolais comptent beaucoup sur une forme de gouvernance assurée par un leadership visionnaire et déterminé. Des grands projets initiés et pilotés par Augustin Matata ont démontré à la face du monde que le Congo est capable de se suffire à lui-même, voire de s’engager sur la voie de son développement. Le potentiel du pays ne peut être transformé que si le leadership connaît la voie à suivre pour la transformation de ces ressources naturelles dont il dispose.
Matata l’a prouvé : il est capable de mettre des Congolais en marche pour le développement du pays.
Une école de nouveaux bâtisseurs
Personne ne pouvait imaginer, jusqu’à une date récente, que l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo mûrissait en toute discrétion une profonde réflexion destinée à susciter une nouvelle classe politique autour du binôme Leadership et Gouvernance. Faisant fi des procès à sa charge, ou du non-rétablissement de ses immunités parlementaires, le professeur d’économie avait compris, bien avant d’autres, que le mal dont souffre la RDC en particulier et l’Afrique en général, et qui plombe leur développement est marqué par l’absence d’une classe politique qui soit portée par la nécessité d’un leadership affirmé, et d’une gouvernance à toute épreuve. C’est dans cette perspective qu’Augustin Matata vient de prendre le parti de créer LGD.
LGD n’entend pas se comporter en un parti politique de trop, dans un environnement pléthorique de formations politiques dont le contour idéologique, s’il existe, se limite à une lapalissade de type : notre parti met l’homme au centre de son action. Pour sa part, LGD se veut un parti de l’innovation, tant par son offre politique, que par son projet de société.
«Leadership et Gouvernance pour le Développement» est certes une formation politique ouverte à tous, cependant, elle réserve une place particulière à la formation d’un nouveau type de leader destiné à restituer à la RDC et à l’Afrique toute leur grandeur et leur dignité. Matata Ponyo a certainement fait sienne la préoccupation de l’ex-président Joseph Kabila qui, arrivé au terme de ses mandats, avait avoué qu’il n’était pas arrivé à transformer l’homme congolais. Le leader de LGD semble avoir réalisé que l’on ne peut transformer le Congolais hors d’un leadership d’une nouvelle classe politique promotrice d’une réflexion résolument tournée vers le développement.
Cette classe politique nouvelle, ce sont des hommes et femmes déterminés à lancer des projets de développement dictés par des compétences, vecteurs de résultats probants à court, moyen et long terme. Des cadres de haut niveau ne reculant devant aucun risque sur la voie d’un développement en accéléré.
C’est à ce prix que LGD entend se démarquer de formations politiques qui sortent des limbes à la veille des élections. C’est une école de leadership politique d’excellence, promotrice d’énergies nouvelles et d’intelligences révolutionnaires auxquels le pays a aspiré de tout temps.
Econews
