La RDC en mode campagne électorale : service minimum au sommet de l’État

La République Démocratique du Congo (RDC) entre dans une période de campagne électorale alors que des ministres descendent vers leur «base» pour solliciter les voix dans la perspective des élections générales du 20 décembre 2023. Cette mobilisation politique a entraîné un ralentissement des activités gouvernementales, avec un service minimum observé au sommet de l’État où le Président Félix Tshisekedi est candidat à sa propre succession pour un second mandat. Cela signifie que jusqu’au 18 décembre 2023, date de la fin de la campagne électorale, la RDC tournera au ralenti.

La campagne électorale a entraîné une réduction de l’activité gouvernementale, avec des ministres se concentrant sur leurs campagnes électorales respectives. Cette situation a conduit à un ralentissement des processus décisionnels et des initiatives politiques, mettant ainsi en évidence les défis liés à la gestion des affaires publiques pendant cette période cruciale. Et cette situation qui impose une gestion atypique au pays devait durer jusqu’au 18 décembre 2023, dernier jour de campagne.

Au sommet de l’État, le Président Félix Tshisekedi, en tant que candidat à sa propre succession, se concentre sur sa campagne électorale, ce qui a entraîné une réduction des activités officielles et des engagements présidentiels. Cette transition vers un service minimum au sommet de l’État soulève des questions sur la continuité de la gouvernance et la gestion des affaires publiques pendant cette période de transition politique.

Une période atypique pour la gestion du pays

Pendant le mois de la campagne, la gestion de la République Démocratique du Congo sera tout à fait atypique. Le Président de la République, les ministres et autres mandataires publics sont en campagne, dans la perspective des élections générales du 20 décembre prochain. C’est le service minimum garanti.

Cette situation souligne les défis et les particularités de la période électorale en RDC, où les responsables politiques sont engagés dans des activités de campagne tout en assurant le fonctionnement de l’État. La dualité entre les responsabilités gouvernementales et les impératifs de la campagne électorale crée un contexte inédit pour la gestion des affaires publiques.

La dynamique politique et électorale en cours met en lumière les enjeux majeurs pour l’avenir de la RDC, avec des implications significatives pour la gouvernance et la stabilité du pays.

Défis et perspectives

A tout prendre, la période de ralentissement gouvernemental pose des défis en termes de continuité, de stabilité et de gestion efficace des affaires publiques. La capacité du gouvernement à maintenir un certain niveau de fonctionnement tout en permettant une campagne électorale démocratique et transparente cruciale pour assurer une transition fluide vers les élections générales.

Alors que la campagne électorale se poursuit, les attentes se tournent vers la fin de cette période de ralentissement et vers la reprise des activités gouvernementales normales. La transition vers une gouvernance post-électorale efficace et la gestion des résultats des élections seront des éléments clés pour assurer la stabilité et la continuité de la gouvernance en RDC.

La campagne électorale en RDC a entraîné un ralentissement des activités gouvernementales, mettant en lumière les défis et les opportunités associés à cette période cruciale. La capacité du gouvernement à gérer cette transition politique de manière efficace et transparente sera déterminante pour l’avenir politique du pays.

Econews