Le Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale (CCAPAC) monte au créneau pour démentir catégoriquement les rumeurs d’un « vol de biens de valeur » survenu dans ses locaux, qualifiant ces informations de « désinformation toxique ». Vendredi, son directeur général, Balufu Bakupa-Kanyinda, a fustigé la presse locale lors d’une conférence de presse musclée, dénonçant des articles « inexacts » et « contraires à la déontologie ». Si le CCAPAC reconnaît une effraction mineure dans une salle de maintenance le 24 mars – et non les 22-23 mars – ayant entraîné la disparition de matériel technique, il rejette toute ampleur dramatique. « Aucun vol majeur n’a été constaté », insiste-t-il, promettant un renforcement de la sécurité pour protéger ce patrimoine culturel fragilisé par des « insinuations malveillantes».
Le Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale (CCAPAC) a fermement rejeté, vendredi, les allégations de « vol de biens de valeur » survenues dans ses installations, relayées par certains médias locaux. Une conférence de presse organisée en urgence par son directeur général, Balufu Bakupa-Kanyinda, a servi de tribune pour dénoncer ce qu’il qualifie de «campagne de désinformation » nuisant à l’image de l’institution.
Selon les articles publiés dans la presse, un vol d’envergure aurait eu lieu dans la nuit du 22 au 23 mars 2025 au sein du CCAPAC, un hub culturel clé pour la coopération régionale. Des termes alarmistes évoquaient la disparition de «biens de valeur », alimentant les spéculations. Balufu Bakupa-Kanyinda a balayé ces affirmations : « Aucun vol de grande ampleur n’a été constaté. Ces informations inexactes violent la déontologie journalistique et cherchent à salir notre réputation », a-t-il déclaré, visiblement irrité par la tournure des événements.
La réalité des faits : une effraction mineure
Le CCAPAC reconnaît néanmoins un incident survenu le 24 mars, soit un jour après la date avancée par les médias. Une effraction a été commise dans la salle de réserve de maintenance, dont la serrure a été forcée. Du matériel technique, non spécifié comme étant de « haute valeur », a disparu. « Il s’agit d’un acte isolé et mineur, déjà documenté dans un rapport détaillé par notre équipe technique sino-congolaise », a précisé le directeur général, sans divulguer la liste exacte des équipements manquants pour des raisons d’enquête.
Le DG Balufu Bakupa-Kanyinda a vivement critiqué le traitement médiatique de l’affaire, soulignant l’absence de vérification préalable des sources. « Ces articles constituent une atteinte grave à l’éthique. Le CCAPAC est un patrimoine culturel, pas une cible à abattre », a-t-il martelé, appelant les journalistes à « plus de rigueur ». Selon lui, ces fausses informations viseraient à discréditer le Centre et son équipe dirigeante, notamment dans un contexte de partenariats internationaux sensibles.
Renforcement des mesures de sécurité
En réponse à l’incident, le directeur a annoncé un renforcement immédiat de la sécurité des locaux, incluant l’installation de caméras supplémentaires et une collaboration accrue avec les forces de l’ordre. « Nous protégerons ce patrimoine culturel coûte que coûte. La confiance de nos partenaires, notamment la coopération sino-congolaise, est non négociable », a-t-il assuré.
Cet épisode intervient dans un climat où les institutions culturelles africaines font souvent face à des défis de financement et de préservation. Le CCAPAC, vitrine de la créativité centrafricaine, n’échappe pas aux pressions politiques et médiatiques. Si la polémique semble s’apaiser, elle soulève des questions sur la protection des infrastructures culturelles et l’impact des fake news dans un paysage médiatique parfois laxiste.
Nana K.