Le Réseau national des ONG pour le développement de la femme (Rénadef) a organisé, le vendredi 25 novembre 2022, une double cérémonie. Il s’agissait du lancement de 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites aux femmes et de la commémoration de ses 20 ans d’existence. C’était dans l’enceinte de cette structure située dans la commune de Kasa-Vubu à Kinshasa.
Dans son allocution, la coordinatrice nationale du Rénadef, Mme Marie Nyombo Zaina, a indiqué que la cérémonie du jour va se focaliser sur le lancement de 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites aux femmes et les réalisations du Rénadef depuis sa création. Ce, avant de noter que la RDC a pris une option importante sur la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre en légiférant sur certaines matières touchant à la vulnérabilité des femmes et jeunes filles. C’est le cas notamment de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant.
Cependant, la plupart de ces lois ne sont pas mises en application. Raison pour laquelle, le Rénadef s’engage à mener des actions orientées vers un plaidoyer en vue d’obtenir la vulgarisation et la mise en application des lois sur la protection de la femme et de l’enfant, mais aussi vers la révision de certaines lois qui posent problèmes.
Pour ce qui est de 20 ans d’existence de sa structure, Mme Nyombo Zaina a rappelé que le Rénadef a vu le jour le 25 novembre 2002 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans un contexte de guerre. Il est un collectif d’ONG qui milite pour la promotion et la défense des droits des femmes et des enfants dans les différents secteurs de la vie. Illustration : femme et droit, femme et santé.
Avant de noter que le Rénadef a rencontré beaucoup de difficultés tout au long de son parcours. «En dépit de cela, j’ai persévéré, j’ai enduré», a-t-elle fait remarquer. Et de poursuivre : «Aujourd’hui, le Rénadef est arrivé à l’âge de maturité. Il est devenu une structure nationale. Il contribue à la résorption du chômage. Pour accomplir ses tâches, il a besoin du concours de tous. Surtout de la presse pour sa visibilité».
Répondant à question relative aux activités prévues dans le cadre de 16 jours d’activisme, la coordinatrice nationale du Rénadef a évoqué la conférence de presse du jour, la marche de soutien aux victimes de la violence, la compétition sportive, le culte d’action de grâce, la journée portes ouvertes.
A.T. (CP)