La main tendue du Roi Mohammed VI pour un retour à la normalité avec l’Algérie a été mise en exergue par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain.
En effet, Guterres a cité, dans son rapport, le discours du Roi à l’occasion du 24ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres, indiquant que le Roi « a exprimé son espoir que les choses reviennent à la normalité avec l’Algérie ».
Dans une imputation manifeste à l’Algérie de la responsabilité dans la détérioration des relations avec son voisin marocain, Guterres a rappelé que le 29 décembre 2022, le président algérien Abdelmadjid Tebboune, s’adressant au quotidien français Le Figaro, a affirmé que « l’Algérie a rompu ses relations avec le Maroc pour éviter la guerre ».
Consacrant le caractère bilatéral du différend sur le Sahara entre le Maroc et l’Algérie, le SG de l’ONU a déclaré dans ce même rapport que « la détérioration des relations entre l’Algérie et le Maroc reste préoccupante ». Il a regretté « qu’aucune opportunité n’ait encore pu être saisie pour combler le fossé entre les deux pays », qu’il « encourage à rétablir le dialogue pour réparer leurs relations et renouveler les efforts visant à renforcer la coopération régionale, notamment en vue de créer un environnement propice à la paix et à la sécurité ».
Un dialogue que le Maroc a toujours préconisé au plus haut niveau, et dont l’Algérie fait fi, en poursuivant sa politique d’hostilité contre son voisin marocain.
Ainsi, le Secrétaire général de l’ONU a pris à témoins le Conseil de sécurité et la communauté internationale sur, d’une part, la bonne volonté du Royaume pour une normalisation des relations avec l’Algérie, et à l’opposé, l’attachement de cette dernière à un discours belliqueux servant son agenda pervers de faire perdurer le différend régional sur le Sahara marocain.
Avec Hespress