De retour à Kinshasa après quinze ans aux États-Unis dans un univers stressant, Mme Raïssa Mboma a transformé ses épreuves en une vocation : guider celles et ceux submergés par le burn out vers une renaissance. Lors d’un dîner de presse à Kinshasa, cette femme inspirante a partagé son credo : « Burn out : de l’épanouissement à la renaissance ». Pour elle, l’épuisement n’est pas une fin, mais un appel à se réinventer. « Quand tout est bloqué, c’est l’occasion de rebondir », affirme-t-elle, prônant la régulation du système nerveux, la reconstruction identitaire et la persévérance dans l’action. Son message clé ? « La seule personne qui peut t’arrêter, c’est toi-même ». Entre conseils concrets et échanges nourris, elle a rappelé aux médias que le burn out ouvre la porte à « la plus belle version de soi-même ». Une soirée où résilience rimait avec espérance.
« Le burn out n’est pas un échec, c’est une porte vers la plus belle version de soi-même. » C’est par ces mots empreints d’espoir que Raïssa Mboma a captivé l’attention des professionnels des médias réunis jeudi soir au restaurant Le Metro Royal, dans la commune de la Gombe. À travers un dîner de presse intimiste, cette femme au parcours hors du commun a partagé son histoire, ses combats, et sa vision d’une renaissance après l’épuisement. Une matinée inspirante pour redéfinir la résilience.
De 15 ans d’épreuves aux États-Unis à un message universel
Après avoir passé 15 ans aux États-Unis dans un environnement décrit comme « contraignant et stressant », Raïssa Mboma a surmonté des épreuves personnelles douloureuses pour se reconstruire. Aujourd’hui, elle consacre sa vie à accompagner ceux qui, comme elle autrefois, ont « perdu l’espoir d’une vie meilleure ». Son credo ? « Burn out : de l’épanouissement à la renaissance », une philosophie qu’elle résume en une maxime : « Quand tout est bloqué, c’est l’occasion de rebondir ».
Lors de la soirée, elle a détaillé sa méthode pour transformer la dépression en action. « Sortir du burn out, ce n’est pas seulement récupérer, c’est l’occasion de se recréer », explique-t-elle, insistant sur l’importance de « reprogrammer son cerveau » pour reprendre le contrôle de sa vie. Selon elle, la clé réside dans la régulation du système nerveux, source de stabilité intérieure, et dans la « consistance dans l’action », plutôt que dans l’effort ponctuel.
Un message aux femmes : « La sécurité intérieure ouvre les horizons »
Raïssa Mboma, désormais classée parmi les « femmes qui inspirent », a souligné l’importance de la sécurité intérieure pour progresser. « La seule personne qui peut t’arrêter, c’est toi-même. Le meilleur investissement est de travailler pour soi-même », a-t-elle lancé, rappelant que le burn out est avant tout un « appel à la transformation ». Son approche, mêlant psychologie et neurosciences, vise à aider les individus à « reconstruire leur identité » après l’effondrement.
La soirée s’est conclue par un échange interactif, où les invités ont pu poser des questions autour d’un dîner raffiné. Une formule choisie pour incarner sa conviction : l’action collective et le partage sont des leviers essentiels pour susciter le changement.
Un plaidoyer pour une vision renouvelée de la résilience
À travers son association ou ses conférences, Raïssa Mboma entend briser les tabous autour du burn out, souvent perçu comme une faiblesse. « C’est une invitation à l’action, pas une fin », répète-t-elle. Son message résonne particulièrement en RDC, où les défis socio-économiques exacerbent les pressions quotidiennes.
Alors que les participants quittaient la salle, nombreux étaient ceux à saluer une démarche « rafraîchissante et concrète ». Pour cette femme de cœur, transformer la détresse en espoir n’est plus un rêve, mais une mission.
Econews