Malgré une conjoncture économique morose, marquée par une révision à la baisse des prévisions de croissance pour l’année 2024, les trois régies financières nationales de la RDC (DGI, DGRAD et DGDA) se sont surpassées en dépassant largement leurs assignations du mois de mars 2024. Selon le ministère des Finances, qui le reprend sur son compte X (ex-twitter), les recettes mobilisées par les trois régies financières au courant du mois de mars 2024 ont été de 1.599 milliards Fc, contre les prévisions de 1.509 milliards FC, soit un taux de réalisation de 106%. En cumul annuel, soit à la fin du premier trimestre 2024, les recettes mobilisées se chiffrent à 4.758 milliards Fc CDF, représentant 114% des prévisions pour la même période, soit 4.158 milliards Fc. Il se dégage donc un accroissement de 42% par rapport aux recettes cumulées au 31 mars 2023.
Malgré une conjoncture économique morose marquée par une révision à la baisse des prévisions de croissance pour l’année 2024, les trois régies financières nationales de la République Démocratique du Congo (RDC), à savoir la Direction Générale des Impôts (DGI), la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD) et la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), ont démontré une performance exceptionnelle en dépassant largement leurs assignations du mois de mars.
Selon le ministère des Finances, dirigé par Nicolas Kazadi Kadima-Nzuji, les recettes mobilisées par les trois régies financières au cours du mois de mars 2024 ont atteint la somme impressionnante de 1.599 milliards de francs congolais (Fc), dépassant ainsi les prévisions qui étaient de 1.509 milliards de FC. Ce dépassement représente un taux de réalisation de 106%, démontrant l’efficacité et la détermination des régies financières à atteindre leurs objectifs.
En cumul annuel, c’est-à-dire à la fin du premier trimestre 2024, les recettes mobilisées par ces régies se chiffrent à 4.758 milliards de Fc, ce qui représente 114% des prévisions pour la même période, estimées à 4.158 milliards de Fc. Cela se traduit par une augmentation significative de 42% par rapport aux recettes cumulées à la même période en 2023.
Le ministère des Finances se félicite ainsi des résultats obtenus grâce aux contrats de performance signés avec les régies financières. Cependant, malgré cette performance, il souligne l’importance de ne pas relâcher les efforts et de poursuivre les réformes nécessaires pour renforcer les capacités de mobilisation des recettes.
Cette réussite témoigne de la capacité des institutions financières de la RDC à s’adapter aux conditions économiques difficiles et à remplir efficacement leur mission de collecte de recettes pour soutenir le développement du pays.
Les recommandations du FMI
En concluant en décembre dernier la 5ème révue de l’accord conclu en juillet 2021 avec la RDC, le Conseil d’administration du FMI notait que «le déficit budgétaire intérieur de 2023, bien que plus étroit qu’en 2022, devrait se creuser par rapport à la quatrième revue en raison de recettes inférieures aux prévisions et d’un ajustement insuffisant des dépenses, qui ont été réorientées vers la sécurité et les élections ».
Aussi, a-t-il souligné que «la mobilisation continue des recettes, la maîtrise des dépenses – notamment grâce à la suppression progressive des subventions aux carburants – et l’amélioration de l’efficacité de la chaîne des dépenses sont essentielles pour créer un espace pour les dépenses sociales, les investissements prioritaires et l’apurement des arriérés ».
De l’avis du FMI, «les réformes qui renforcent la gouvernance et la transparence budgétaires, améliorent la crédibilité budgétaire et limitent le recours aux procédures d’urgence et les dérapages dans la gestion de la trésorerie devraient se poursuivre afin de renforcer les cadres de gestion des finances publiques et des investissements publics».
Selon la note de conjoncture de la Banque Centrale du Congo, arrêtée au 22 mars 2024, le plan de trésorerie prévisionnel pour le mois de mars courant projetait les recettes publiques à un niveau de 1.508,5 milliards Fc et des dépenses à hauteur de 1.572,2 milliards.
F.K.