Il s’agit de l’une des retombées de la huitième session des travaux de la Commission des statistiques pour l’Afrique qui vient de se tenir, du 24 au 26 octobre 2022 à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Pour obtenir cette importante victoire, une importante délégation de la RDC a activement pris part à cette rencontre de haut niveau. Elle était composée spécialement de Mme Judith Kisimba Musumba, directeur général a.i. de l’Institut National de la Statistique (INS), de M. Henri-Marie Kazadi Mutombo, coordonnateur adjoint en charge des questions techniques du Bureau Central du Recensement (BCR), et de M. Antoine Banza Sungu, point focal de l’UNFPA chargé des questions de population et développement.
En marge de cette session, la délégation congolaise a eu plusieurs échanges en terre éthiopienne, notamment avec l’équipe de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), conduite par M. Oliver Chinganya. Avec ce dernier, il était question de faire le point sur l’état d’avancement du deuxième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH2) de la RDC et, donc, mener un plaidoyer en vue d’obtenir l’accompagnement de la CEA.
A l’issue de ces échanges, la CEA a marqué sa disponibilité pour accompagner le RGPH2 de la RDC, à travers notamment un appui technique et logistique, mais également assurer le plaidoyer en vue de la mobilisation des ressources financières, étant donné que l’absence de l’organisation d’un recensement général de la population et de l’habitat en RDC, après environ 38 ans, demeure également une préoccupation au niveau continental.
Par ailleurs, la huitième session des travaux de la Commission des statistiques pour l’Afrique que vient d’organiser la CEA avait pour objectif principal de discuter de la création d’un écosystème de données dynamique fournissant des données opportunes, axées sur l’utilisateur et désagrégées pour le bien public et le développement inclusif à tous les niveaux.
Parmi les résultats attendus de cette la réunion, l’on peut noter : l’engagement et le soutien des pays à accroître la disponibilité et l’ouverture des statistiques officielles au moyen de mécanismes de flux de données simples et gratuits, la mise en évidence par les États membres des domaines dans lesquels un soutien est nécessaire pour accroître l’interopérabilité des données et statistiques officielles disponibles ainsi que les résolutions sur l’ouverture de données et de statistiques officielles pour examen et approbation par la Commission de statistique pour l’Afrique.
Avec l’appui financier de l’UNFPA, la participation de l’INS, qui a pour, entre autres missions, la coordination promotion du Système statistique national (SSN), et du BCR, structure spécialisée en charge de l’exécution du deuxième Recensement Général de la Population et de l’Habitat, s’est donc révélée un grand succès bénéfique pour le pays.
Autant rappeler que le gouvernement de la république tient à redonner au domaine statistique son rôle de premier plan et de boussole dans la prise des décisions touchant à la vie nationale. car, dit-on, «on ne peut changer ce que l’on ne peut compter ».
Econews