C’est aujourd’hui lundi 16 octobre que reprend à la Cour constitutionnelle le procès Matata, du nom de l’ancien Premier ministre, poursuivi, concomitamment avec Deogratias Mutombo mwana Nyembo, ancien gouverneur de la Banque Centrale du Congo, et le sud-africain Christo Grobler, dans l’affaire «Marché international de Kinshasa», un investissement qui était greffé au projet du Parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo.
Absent du pays, c’est peu probable que Matata soit présent ce lundi devant la Cour constitutionnel. Des rumeurs rapportent que l’ancien Premier ministre a quitté le pays pour se soustraire à la justice. Une version totalement remise en cause par son parti politique, LGD (Leadership et Gouvernance pour le Développement).
«Matata Ponyo n’est pas en exil ! La Cour constitutionnelle ainsi que les services compétents d’immigration ont été officiellement informés de son déplacement, lequel est intervenu le 7 octobre dernier via l’aéroport international de N’djili, pour des raisons médicales», a annoncé son parti politique via le réseau social X (ex-twitter), avant qu’un communiqué daté du 14 octobre 2023 et signé par Franklin Tshiamala, secrétaire général du LGD, lève toute équivoque.
Quoi qu’il en soit, le président de la Cour constitutionnelle a prévenu qu’il ne se laissera plus guider par une quelconque exception. Malade ou pas, le procès Matata aura lieu ce lundi 16 octobre, a-t-il souligné à la dernière audience.
Ci-contre l’intégralité du communiqué du LGD.
Econews
