La question du Sahara marocain a pris, ces dernières années, une nouvelle dimension grâce à la politique sage et visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui en a fait une priorité stratégique aussi bien dans la politique intérieure qu’à l’international.
Le Souverain incarne une vision claire, alliant fermeté dans la défense des droits historiques du Royaume et ouverture aux solutions politiques réalistes, tout en maintenant une communication active avec la communauté internationale.
Le Maroc a adopté une approche multidimensionnelle pour résoudre cette question complexe, combinant une forte présence diplomatique, un développement intégré des provinces du Sud, et une défense inflexible de la souveraineté nationale. Cette stratégie a permis au Royaume de se positionner comme un acteur régional fiable, respecté par les grandes puissances mondiales.
Ces efforts diplomatiques ont été couronnés par une série de reconnaissances officielles de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud. L’ouverture de consulats à Laâyoune et Dakhla témoigne de la reconnaissance croissante de cette réalité, non seulement au niveau international, mais aussi par de nombreux pays influents, notamment les États-Unis, la France, l’Espagne, et l’Allemagne.
Dans le cadre de sa diplomatie proactive, le Maroc a mis en avant l’initiative d’autonomie pour les provinces du Sud, une solution considérée comme sérieuse et réaliste par la communauté internationale. En effet, cette proposition a été soutenue par plusieurs pays, établissant un consensus international autour de cette approche, notamment les États-Unis d’Amérique qui l’ont qualifiée de base viable pour une résolution durable du conflit.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a également fait du développement un outil clé pour renforcer la position stratégique des provinces du Sud. Grâce au nouveau modèle de développement, la région bénéficie d’investissements conséquents dans des projets d’infrastructures, de ports, d’énergies renouvelables, d’éducation et de santé. Ces initiatives visent à transformer la région en un pôle économique dynamique et en un centre stratégique de coopération Sud-Sud, notamment avec les pays d’Afrique subsaharienne.
Les Forces Armées Royales, sous les Hautes Instructions Royales, poursuivent leur mission de sécurisation de la région, en garantissant la protection de la souveraineté nationale tout en respectant les accords de cessez-le-feu sous l’égide des Nations Unies. Ce respect de la paix et de la stabilité dans la région renforce l’engagement du Maroc en faveur d’une solution politique pacifique.
Les discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Marche Verte ont toujours véhiculé un message fort: le caractère marocain du Sahara est irréversible. Le Souverain a clairement affirmé que toute forme de partenariat avec le Maroc doit tenir compte de cette réalité fondamentale, consolidant ainsi la position du Royaume sur la scène internationale.
En mettant en avant cette clarté politique et une approche équilibrée entre fermeté et ouverture au dialogue, le Maroc a réussi à recentrer le débat sur le réalisme et l’efficacité, tout en se détournant des approches obsolètes et non productives. Cette stratégie diplomatique, couplée à un développement intégré et à une défense rigoureuse de la souveraineté nationale, a permis au Maroc de devenir un acteur crédible et respecté.
Aujourd’hui, le Maroc avance résolument vers un règlement juste et durable de la question du Sahara, dans le respect de ses intérêts supérieurs et en contribuant à la consolidation de la paix et de la stabilité régionale. Grâce à la vision claire et à la sagesse royale, le Royaume se positionne désormais comme un modèle de diplomatie équilibrée et de développement durable dans la région.
Avec lareleve.ma
Staffan de Mistura et le Sahara marocain : reconduction jusqu’à fin 2026 et alignement sur la position américaine
Un rebondissement diplomatique majeur se dessine dans le dossier du Sahara occidental. Selon des informations exclusives obtenues par l’Institut Géopolitique Horizons auprès d’un correspondant diplomatique à Washington, le Secrétaire général des Nations Unies s’apprêterait à reconduire Staffan de Mistura dans ses fonctions d’Envoyé personnel pour le Sahara occidental jusqu’à fin 2026, contrairement aux attentes d’une démission imminente.
Un revirement stratégique après l’ultimatum
Cette décision surprenante intervient alors que l’ultimatum posé par de Mistura lui-même en octobre 2024 arrive à échéance. L’Envoyé personnel avait alors clairement indiqué au Conseil de sécurité que si aucun progrès n’était réalisé dans les six mois suivants, le Secrétaire général António Guterres devrait réévaluer la pertinence de sa mission.
Notre source à Washington révèle que ce revirement fait suite à une rencontre déterminante entre Staffan de Mistura et Lisa Kenna, diplomate américaine de haut rang. Lors de cet entretien, cette dernière lui aurait « fermement communiqué la position américaine et une feuille de route » sur le dossier du Sahara, amenant l’Envoyé personnel à « s’aligner » sur l’approche de Washington.
La position américaine clairement réaffirmée
Cette nouvelle orientation doit être comprise à la lumière des récentes déclarations officielles américaines. Le 5 avril 2025, le Secrétaire d’État Marco Rubio a clairement réitéré, lors de sa rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, que « les États-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et soutiennent la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base d’une solution juste et durable au différend. »
Dans le même communiqué officiel, le Département d’État précise que « les États-Unis continuent de croire que l’autonomie authentique sous souveraineté marocaine est la seule solution réalisable, » et que le Secrétaire d’État « a réaffirmé l’appel du président Trump aux parties pour qu’elles engagent des discussions sans délai, en utilisant la proposition d’autonomie du Maroc comme seul cadre pour négocier une solution mutuellement acceptable. »
Une feuille de route américaine pour la résolution du conflit
Selon notre source, la « feuille de route » communiquée à de Mistura par Lisa Kenna s’articulerait autour de plusieurs axes:
- L’abandon définitif de tout paradigme au profit d’une approche basée exclusivement sur l’autonomie sous souveraineté marocaine
- La transformation de la MINURSO en mission d’accompagnement de la mise en œuvre progressive de l’autonomie
- Un calendrier resserré pour des négociations, avec un rôle central accordé au « Groupe des Amis du Sahara occidental »
- Une approche visant à réduire l’influence de l’Algérie dans le processus politique
Des pressions multiformes sur l’Envoyé personnel
La décision de Staffan de Mistura de poursuivre sa mission intervient dans un contexte de pressions multiformes. En plus de l’offensive diplomatique américaine, l’administration Trump a envoyé des signaux clairs quant à sa volonté de reconsidérer le financement de la MINURSO.
Michael Rubin, analyste influent proche de l’administration Trump, a récemment qualifié cette mission d’exemple emblématique des « missions onusiennes inefficaces », citant dans sa tribune du Washington Examiner (19 mars 2025) « un gaspillage de milliards de dollars sur 34 ans sans même avoir réalisé un recensement. »
Le représentant républicain Joe Wilson a pour sa part annoncé son intention d’introduire une législation visant à désigner le Front Polisario comme organisation terroriste, déclarant sur son compte X: « Je vais introduire une législation pour désigner le Polisario comme terroristes. »
Les implications de cette reconduction
La reconduction de Staffan de Mistura jusqu’à fin 2026, si elle se confirme lors de la réunion du Conseil de sécurité mi-avril, marquerait un tournant majeur dans l’approche onusienne du dossier. Elle signalerait:
- Un alignement de facto de l’ONU sur la position américaine
La décision de reconduire de Mistura avec un mandat recentré sur l’autonomie sous souveraineté marocaine représenterait un abandon tacite du paradigme référendaire par l’institution onusienne.
- Une marginalisation croissante du Polisario et de l’Algérie
En adoptant le plan d’autonomie comme « seul cadre » de négociation, l’ONU réduirait considérablement la marge de manœuvre du Polisario et, par extension, de son principal soutien, l’Algérie.
- Une accélération du processus de reconnaissance internationale
La reconduction de de Mistura avec ce nouveau mandat pourrait encourager d’autres pays à suivre l’exemple américain en reconnaissant la souveraineté marocaine sur le territoire.
Réactions attendues et perspectives
La reconduction de Staffan de Mistura avec ce mandat reconfiguré devrait susciter des réactions contrastées:
– Le Maroc pourrait accueillir favorablement cette évolution, qui s’inscrit dans la continuité de ses efforts diplomatiques pour faire prévaloir sa position.
– L’Algérie et le Polisario devraient vivement s’opposer à ce qu’ils percevront comme une partialité de l’ONU en faveur du Maroc et un abandon des principes d’autodétermination.
– L’Union européenne, divisée sur la question, pourrait voir certains de ses membres intensifier leur soutien au plan d’autonomie, tandis que d’autres maintiendront une position plus réservée.
– La Russie et la Chine, traditionnellement attachées au principe de non-ingérence, pourraient maintenir leur position abstentionniste, de facto favorable quant à cette évolution du mandat onusien.
Conclusion: Vers une résolution définitive?
Si la reconduction de Staffan de Mistura jusqu’à fin 2026 se confirme, elle pourrait effectivement marquer le début de la phase finale de résolution de ce conflit vieux de près d’un demi-siècle. La convergence diplomatique américano-marocaine, renforcée par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, crée une dynamique sans précédent.
Comme l’a déclaré le Secrétaire d’État Marco Rubio dans le communiqué officiel du Département d’État: « Les États-Unis faciliteront les progrès vers cet objectif », soulignant l’engagement proactif de Washington dans la recherche d’une solution définitive basée sur l’autonomie sous souveraineté marocaine.
L’année 2025, qui coïncide avec le cinquantenaire de la Marche Verte, pourrait ainsi ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire de ce conflit, avec une trajectoire désormais clairement orientée vers la consolidation internationale de la souveraineté marocaine, assortie de garanties d’autonomie pour la région.
Avec horizons.ma