L’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) s’engagent à créer une vraie classe moyenne selon la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi.
Le directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal, et le président de la FEC, Albert Yuma, ont, le jeudi 23 mars 2023 à Kinshasa, un protocole d’accord qui scelle un nouveau cadre de collaboration entre les deux parties en soutien à l’entrepreneuriat local. Dans ces principes, ce protocole d’accord vise à promouvoir l’émergence d’une vraie classe moyenne congolaise, telle qu’exprimé par Président de la République.
Les différents orateurs qui se sont succédé à la tribune de l’espace Kemesha ont salué ce protocole d’accord, censé donner plus de visibilité à la sous-traitance dans le secteur privé.
Dans son mot de circonstance, le directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, s’est voulu précis et incisif en estimant que ce protocole permettra de matérialiser la vision du Chef de l’Etat congolais de créer une vraie classe moyenne congolaise.
«Nous signons le protocole d’accord qui doit permettre de réaliser efficacement la mission confiée à l’ARSP, celle consistant à intégrer l’entreprise congolaise dans la chaîne des valeurs locales et internationales et capter la valeur ajoutée qui sera diffusée dans population. Pour votre gouverne, par-dessus les missions de planification, de contrôle et de règlement des contentieux, fixés à l’ARSP par le décret qui l’institue, l’orientation générale de son action procède de la vision du Président de la République, Chef de l’Etat son Excellence, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à qui j’adresse l’expression de mes hommages les plus déférents. Il vous souviendra qu’il avait clairement émis le vœu de voir créer des riches et avait promis aux opérateurs économiques congolais de s’épanouir et ce, dans l’optique de créer une vraie classe moyenne détenant de vraies actions dans les sociétés de droit congolais», a-t-il indiqué.
A travers cette entente, la FEC s’engage à jouer valablement le rôle d’interface pour permettre à l’ARSP de communiquer efficacement avec les entrepreneurs. Cela permettra une interaction régulière entre la FEC et l’ARSP sur toutes les questions liées à la sous-traitance dans le secteur privé.
Le président de la FEC, Albert Yuma, a salué l’avènement de ce protocole d’accord comme étant l’engagement de la FEC à accompagner la politique du Gouvernement relative à l’entrepreneuriat de manière générale mais surtout avec le développement de la culture d’entreprise.
Il a par ailleurs émis le vœu de voir cet accompagnement de l’ARSP aller dans le sens de permettre la résolution définitive des problèmes liés à la loi sur la sous-traitance dans l’optique de recenser tous les opérateurs économiques pour faire évoluer la loi en mettant en symbiose les points de divergences. Et d’ajouter : « La FEC reste disposée à vous accompagner pour la réalisation des missions vous confiées par le Président de la République et surtout dans l’intérêt des membres de la FEC ».
Présent à la cérémonie, le ministre sortant de Petites et Moyennes entreprises, Eustache Muhanzi, est d’avis que ce protocole d’accord va ouvrir la voie à la mise sur pied d’une commission mixte et paritaire qui permettra notamment la vulgarisation de la loi sur la sous-traitance auprès des membres de la FEC.
Le directeur de cabinet adjoint du Chef de l’Etat en charge des questions économiques, André Wameso, a émis le vœu de voir l’avènement des vrais contrats à la place des bons de commande afin de permettre d’une part, d’avoir accès aux vrais crédits et d’autre part, de baisser les taux d’intérêt.
Avec Zoom-eco.net