Un événement dramatique s’est produit sur la route Kiwele, dans le Haut-Katanga. Sept poteaux électriques ont été abattus par des vents violents, provoquant une importante coupure d’électricité. Les communes de Ruashi, une partie de Kampemba et de la commune annexe se sont retrouvées plongées dans l’obscurité, affectant des milliers d’habitants.
La réaction immédiate de la SNEL
Alertée dès les premières heures de l’incident, la Société Nationale d’Électricité (SNEL) s’est mobilisée rapidement. Sous la supervision de son Directeur régional Sud, Jean-Marie Mutombo Ngoy, les équipes techniques se sont rendues sur place pour évaluer les dégâts et coordonner les réparations.
« Les protections ont parfaitement fonctionné, limitant les dégâts à des pertes matérielles uniquement », a précisé le Directeur, ajoutant que les conducteurs tombés au sol n’ont causé aucun dommage humain.
Des solutions durables face aux intempéries
Pour éviter la répétition de tels incidents, la SNEL a décidé de remplacer les poteaux en bois renversés par des structures galvanisées métalliques, bien plus résistantes aux intempéries.
« Nous travaillons actuellement au remplacement des sept poteaux et au transfert des conducteurs des deux lignes de moyenne tension concernées. Si tout se passe comme prévu, le courant sera rétabli d’ici la fin de la journée ou tôt demain matin », a assuré Jean-Marie Mutombo Ngoy.
Un rétablissement attendu avec impatience
Bien que cet incident n’ait fait aucune victime, la coupure d’électricité a causé des désagréments pour les habitants des trois communes. Toutefois, la rapidité de réaction de la SNEL, conjuguée à son engagement à moderniser ses infrastructures, constitue une lueur d’espoir pour les populations affectées.
Cet incident souligne l’urgence de renforcer les infrastructures électriques face aux défis climatiques. Par sa réactivité, la SNEL réaffirme son rôle essentiel dans la vie quotidienne des Congolais, démontrant sa détermination à fournir un service fiable, même dans les circonstances les plus exigeantes.
Econews
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