Les élections législatives couplées à celles communales et régionales organisées mercredi au Maroc, consacrent le choix démocratique érigé par SM le Roi Mohammed VI, a affirmé Jean-Louis Borloo, ancien ministre d’État français, qui a tenu à saluer la transparence du scrutin et la maturité de l’expérience démocratique marocaine.
« Les dernières élections législatives, communales et régionales marocaines consacrent le choix démocratique érigé par le Roi Mohammed VI et participeront assurément à mettre en œuvre la dynamique du nouveau modèle de développement du Royaume », a souligné M. Borloo qui réagissait dans une déclaration au triple scrutin de mercredi.
« Je tiens à saluer la transparence du scrutin et la qualité du processus organisationnel par les autorités marocaines, et ce dans un contexte de pandémie. Cela illustre une fois de plus la résilience du Royaume face à la crise sanitaire ainsi que la maturité de son expérience démocratique », a-t-il ajouté.
Il a tenu également à souligner « le fort taux de participation à ce scrutin, et ce notamment dans les provinces du Sud où il est supérieur à la moyenne nationale ce qui démontre l’attachement des populations locales à leur pays et leur implication dans sa vie démocratique ».
Selon M. Borloo, « la France, et au-delà l’ensemble de l’Union européenne, ne peuvent que se réjouir de disposer d’un partenaire aussi fiable qu’incontournable sur le pourtour Sud de la mer Méditerranée, mais également aussi vital dans la relation entre l’Europe et l’Afrique ».
« Dans une région tourmentée par l’insécurité et face à l’impasse dans laquelle se trouvent certains de ses voisins, la réussite de ces élections prouve que le Maroc est un pôle de stabilité avec lequel notre coopération, déjà très bonne, doit encore gagner en densité », a-t-il ajouté.
Législatives 2021: résultats provisoires
Le Rassemblement national des indépendants (RNI) est arrivé en tête des élections législatives organisées, mercredi, en remportant 97 sièges, après dépouillement de 96% des bulletins de vote, a annoncé, dans la nuit de mercredi à jeudi, le ministre marocain de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.
Le Parti authenticité et modernité (PAM) a occupé la 2èmeplace avec 82 sièges, suivi du Parti de l’Istiqlal (PI, 78 sièges), de l’Union socialiste des forces populaires (USFP, 35 sièges), du Mouvement populaire (MP, 26 sièges), du Parti du progrès et du socialisme (PPS, 20 sièges), de l’Union constitutionnelle (UC, 18 sièges) et du Parti de la justice et du développement (PJD, 12 sièges), alors que les autres formations politiques se partagent 12 sièges, a précisé M. Laftit qui a présenté dans une déclaration les résultats provisoires de ces élections, qui ont enregistré un taux de participation de 50,35% au niveau national, contre 42% en 2016.
Ainsi, le scrutin du 8 septembre aura connu la participation de 8.789.676 électeurs et électrices, un chiffre en hausse de 2.152.252 électeurs par rapport aux législatives de 2016, a-t-il précisé, ajoutant qu’il s’agit d’un taux très important qui traduit la grande importance accordée par le citoyen marocain à cette importante échéance électorale et à toutes les institutions élues.
L’affluence des citoyens vers les bureaux de vote a été, comme à l’accoutumée, massive dans les provinces du Sud où le taux de participation a atteint 66,94% dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, 63,76% dans la région de Guelmim-Oued Noun et 58,30% dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, un fait qui se veut la preuve irréfutable de l’attachement des citoyens et citoyennes de ces provinces à leur marocanité et de leur implication effective dans les institutions du pays et dans le développement du processus démocratique et la consolidation des acquis.