Le Chinois ZIJIN MINING se moque de la politique minière de  Félix  Tshisekedi :  COMMUS, une filiale de Zijin Mining, accusée de violations graves des droits humains à Kolwezi  (Rapport)

Depuis quelques mois, le consortium « LA RDC ET SON PEUPLE D’ABORD », constitué des organisations non gouvernementales et médias membres de la coalition ‘’TOUS POUR LA RDC’’, le Réseau des Communicateurs pour l’Environnement (RCEN) et des médias partenaires qui soutiennent la politique du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi sur les ressources naturelles au service des congolais, s’intéressent de plus en plus au fonctionnement des entreprises publiques minières oubliées par le public et qui semblent avoir moins d’importance pour le Gouvernement alors qu’elles possèdent des gisements non négligeables et ont signé des partenariats autant que la Gécamines et Sokimo l’ont fait.

Plein feux sur les opérations d’une entreprise chinoise Zijjin Mining en République Démocratique du Congo, très déterminée à faire la main basse sur le riche gisement mondial de lithium de Manono, dans la province de Tanganyika, qui implique la COMINIERE, une entreprise de Portefeuille autant qu’elle l’a fait sur les gisements de cuivre de Kamoa-Kakula à Kolwezi dans la province du Lualaba (Lualaba) que Robert Friedland, le patron spéculateur de Ivanhoe Mine, présente comme le plus grand gisement de cuivre du monde. Qu’en est-il des opérations de Zijin, accusé par le Rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) d’avril 2022 sur Cominière, d’avoir acheté illégalement et à vil prix des actifs de l’Etat et du peuple congolais aux mépris de l’éthique et des lois du pays? Qu’en dise la Société Civile?

Dans une vidéo qui fait la Une sur les réseaux sociaux, on aperçoit des chinois prétendus être de Zijin et des congolais dans le cabinet de la Ministre du Portefeuille Adèle Kahinda, une sorte de messe noire après que les medias et ONG ont exposé la maffia de Zijjin chez Cominiere démasquée par le chien de garde national, « l’aligator » Jules Alingete, patron de l’IGF, traquant les malfrats dans des entreprises publiques avec le soutien total du Président Félix-Antoine Tshisekedi, le Maréchal national anti-corruption et anti pillage des deniers et ressources naturelles du pays par des inciviques de tous bords.

Sans honte et imbus d’eux-mêmes comme c’est la culture chinoise en Afrique en ignorant superbement le Rapport à charge de l’Inspection générale des Finances (IGF), le reportage dit que Zijin Mining, que tout le monde doit appeler désormais ‘’arnaqueur de la RDC et de Cominière’’ compte tenu du Rapport de l’IGF, va faire une autre offre meilleure à la partie congolaise pour le lithium congolais réputé le meilleur gisement du monde avec la bénédiction du même membre du gouvernement qui se moque de la politique nationale et gouvernementale sur les ressources naturelles clairement définie par le Président de la République et le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, chef du gouvernement. Il n’y a que les maffieux sordides qui agissent ainsi.

Comment quelqu’un qui s’est illustré à piller la RDC en achetant consciemment à vil prix les actifs miniers du lithium du pays peut mieux faire sinon se moquer de tout un peuple avec la complicité des ventriotes inciviques des institutions payés par le trésor public et saboteurs de la vision du premier citoyen de la République dont la place est à Makala, Angenga, Buluwo ou Luzumu? Pour quelle raison un membre du gouvernement en charge du Portefeuille de l’Etat devrait-il continuer de traiter avec « l’arnaqueur de la République et de Cominière » épinglé, accusé d’une opération illégale destructrice par l’IGF? Cet arnaqueur Zijin selon le Rapport de l’IGF, sur les traces de son compatriote China Molybdemum Corporation (CMOC) chez Tenke Fungurume Mining (TFM) a-t-il d’autres activités minières en RDC et comment sont-elles gérées selon les organisations de la société civile?

Dans un rapport de 44 pages intitulé « Exploitation du cuivre et du cobalt (2c) dans la province du Lualaba : un danger pour les droits humains. Rapport d’évaluation des impacts de COMMUS et de Kamoa Copper sur les communautés locales », publié en juillet 2022 par l’ONG IBGDH (Initiative pour la Bonne Gouvernance et les Droits Humains) sous la coordination de Maître Donat Kambola suite à une enquête faite avec l’appui technique du Centre Carter (The Carter Center) dont nous avons une copie, le groupe chinois qui gère la joint-venture COMMUS (Compagnie Minière de Musonoie), coentreprise avec Gécamines, est accusé de graves violations de droits humains.

Violations massives et graves des droits humains des congolais à la chinoise

Voici quelques extraits qui démontrent comment ces chinois se moquent royalement de la politique minière du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi sur la protection des populations congolaises affectées par des projets miniers : « En ce qui concerne l’entreprise COMMUS, la signature du cahier des charges de responsabilité sociétale apparaît comme le principal impact positif de l’entreprise. Le revers de la médaille est que COMMUS n’informe, ni ne consulte, suffisamment les communautés affectées, ce qui s’explique notamment par l’absence d’un cadre de dialogue entre les communautés et l’entreprise. L’entreprise déverse des déchets toxiques et acides dans la rivière Kaitende, ce qui rend impropre l’eau usuellement utilisée par les communautés des villages de Pierre Muteba et de Tshabula dans le secteur de Luilu (territoire de Mutshatsha). COMMUS prive les communautés de leur accès à l’eau potable en enfermant dans sa concession l’unique puits d’eau potable se trouvant au village de Pierre-Muteba, lequel desservait auparavant les ménages de Tshabula et de Pierre Muteba. L’entreprise expulse les communautés sans faciliter leur réinstallation ailleurs, et ne verse que de faibles indemnités aux communautés victimes d’expropriation et de déplacement forcé alors que le code minier dans version révisée et modifiée en 2018 exige la réinstallation des populations déplacées en raison de l’exploitation minière. En outre, les effets des travaux de minage de l’entreprise COMMUS causent l’affaissement des terrains, la fissuration des murs de certaines maisons et la destruction d’autres habitations dans la cité Gécamines à Kolwezi et dans la cellule Ntambwe Munana, au quartier Biashra, commune de Dilala, ville de Kolwezi ».

Services de l’Etat complices comme pour la vente illégale des 15% de Cominière dénoncée par le Rapport de l’IGF

Le rapport fait remarquer une complicité des services de l’Etat commis à protéger les intérêts du pays et sa population de la même façon qu’ils ont été complices dans la vente des 15% de Cominière à Zijin de manière illégale à un prix sous-évalué comme l’ont écrit le confrère de « Le Soft International » et le rapport de l’Inspection Générale des Finances d’avril 2022.

L’ONG de Kolwezi est claire sur la complaisance en faveur du chinois Zijin : « Face aux impacts susmentionnés, les communautés ont formulé plusieurs plaintes et dénoncé l’étonnant silence de l’Etat Congolais dont les services, se sont montrés moins concernés. Par exemple la Commission provinciale de délocalisation n’a pas mis en place un mécanisme de réception et de traitement des plaintes pour les familles délocalisées ; la Division provinciale des Mines n’a instruit aucune des plaintes des communautés et aucune entreprise n’a été sanctionnée face aux revendications des populations. La Division provinciale de l’Agriculture, pêche et élevage et l’administration foncière, ne se conforment pas au code minier en ce qui est de l’évaluation des biens à délocalisés. De ce qui précède, l’équipe de recherche a identifié les principaux responsables de violations des droits des populations affectées par les deux grands projets miniers documentés dans le cadre de cette étude, à savoir : l’Etat congolais a failli à son obligation de protéger les droits de ses populations face aux activités de ces entreprises. Les défaillances des services chargés d’assurer le contrôle des activités minières figurent parmi les facteurs déterminants à la base de ces violations des droits humains. Profitant des faiblesses de l’Etat congolais, les deux entreprises ne respectent pas pleinement les droits des communautés affectées par leurs opérations ».

Le pays d’origine des actionnaires majoritaires de COMMUS (la Chine) n’a pas su assurer le suivi de la mise en œuvre de ses propres politiques et du caractère extraterritorial de son droit respectif auprès de ses entreprises opérant à l’étranger, conclut le Rapport.

Compte tenu du contenu accablant dudit document de la Société Civile jamais contesté par COMMUS et ses propriétaires majoritaires chinois dont le comportement est décrié à Kolwezi depuis plusieurs années, l’Etat congolais ne devrait-il pas cesser de faire des affaires avec ce groupe chinois Zijin qui se moque de la politique du pays, de sa population et ignore les appels répétés du Président de la République à la protection du peuple, au respect des lois du pays et à la sauvegarde des intérêts nationaux par les investisseurs étrangers en République Démocratique du Congo?

Un partenaire non crédible à éviter par la RDC

Zijin Mining est la troisième entreprise minière de cuivre de Chine. Elle est la principale société aurifère en Chine et exploite la mine de Zijinshan, la plus grande mine d’or de Chine. En mai 2015, Zijin Mining rachète 47% du projet Kamoa pour 412 millions USD au canadien Ivanhoe Mines. Au total, Zijin Mining dispose de 57% dans la mine de cuivre de Kamoa et de 51% de parts via sa filiale Jin Cheng Mining dans la Compagnie Minière de Musonoie (COMMUS).

Elle (Zijin) se bat depuis un temps pour faire la main basse sur les riches gisements de lithium de la RDC à Manono, afin de sécuriser ainsi pour la Chine et non pour les intérêts de la RDC, comme elle le fait déjà avec les exportations des minerais concentrés au lieu de métaux de cuivre de Kamoa Copper, un minerai au cœur de la guerre économique sur les batteries électriques entre les Etats-Unis d’Amérique et la Chine sur décision du président américain Joe Biden qui a pris des mesures pour que des entreprises américaines ne s‘approvisionnent plus en Chine.

Le Gouvernement congolais ferait mieux d’en tenir compte surtout après une opération jugée illégale et au détriment des intérêts de la République Démocratique du Congo par le patrouilleur financier national, Jules Alingete, alias ‘’Aligator’’ et ses chiens de chasse, qui travaille selon la vision économique du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.

Une enquête du Consortium « LA RDC ET SON PEUPLE D’ABORD » réalisée par Econews, Forum des As, Congo Nouveau, Le Potentiel, Flash Info, Leader, Mining News Magazine, Le Socle, RCEN et la coalition « Tous pour la RDC »