Chaque jour qui passe, nous révèle l’existence de plusieurs visages qui voudraient voir cet ancien premier ministre disparaître de l’échiquier politique. On y trouve même des personnes insoupçonnées. Mais malgré tout, la proie Matata que l’on croit capturer par un dossier mal ficelé et en violation de la loi ne se laisse pas aussi facilement vaincre.
Les comploteurs ont à faire à un homme qui ne laisse aucun montage prospérer devant la vérité. Et plusieurs honnêtes personnes volent à son secours, sans qu’il n’en soit demandeur lui-même.
C’est le cas pour le groupe de 10 sénateurs (voir document ci-joint) qui a saisi le président de la Cour Constitutionnelle, contre l’avis du président du sénat qui devrait pourtant se montrer protecteur des hommes qu’il dirige. Mais faudrait-il s’en étonner ?
Quelque part, il y a des gens, réunis dans des partis et plateformes politiques, qui veulent la tête du sénateur Matata. Mais pour leur avoir fait quoi ?
Le grand péché de Augustin Matata Ponyo Mapon, c’est d’avoir un bilan élogieux, difficilement démontable dans la perspective d’un débat électoral. Et comme il est souvent constaté chez l’humain, toute réussite a son revers : la haine et la jalousie. Il n’y a pas lieu de considérer une autre raison, car depuis l’alternance politique au sommet de l’État de janvier 2019, il ne fait aucune déclaration qui peut être interprétée dans un sens comme dans l’autre. Il poursuit son petit bonhomme de chemin, sans nuire à qui que ce soit. Même sa démission du PPRD ne peut être interprétée comme un acte de trahison. Il n’a pas adhéré à l’«Union bon appétit » et il continue d’être en bon terme avec le président Joseph Kabila. En quoi dérange-t-il ?
En observant de plus près la méchanceté à laquelle il fait l’objet, on croirait qu’il soit devenu pire qu’un cimetière qui retient pourtant des gens dans des caveaux, ne leur donnant aucune possibilité de revenir en vie. Non et non ! Augustin Matata Ponyo Mapon n’est pas pire qu’un cimetière. Heureusement que le peuple le sait.
Dans un sondage réalisé sur Twitter il y a quelques semaines, son bilan a plaidé en sa faveur. Le peuple veut le voir comme candidat en 2023. Est-ce la raison des dossiers fabriqués et montés contre lui? Les faits nous le confirment…
La vérité peut pâlir, mais jamais périr, disent les italiens.
Pasteur Émile Kabeya (CP)