Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a exprimé ses regrets de ne pas voir la coalition FCC-CACH se poursuivre, lors d’un échange télévisé, samedi à la télévision nationale, avec sa porte-parole Tina Salama.
«Mon plus grand regret depuis que je suis au pouvoir, c’est la fin de la coalition FCC – CACH, car on vivait une très belle histoire du pays après l’alternance pacifique », a amèrement déclaré le Président de la République.
«C’est regrettable car j’ai vraiment investi beaucoup dans cette alliance. Je crois en la solidarité des Congolais. Je me disais que nos amis avaient la gestion qu’ils avaient eue, peu importe les critiques qu’on peut faire, pour moi c’est terminé. Je m’étais dit que nous allons essayer autre chose : les personnes issues de l’opposition farouche vont s’allier avec eux et prendre les devants pour essayer de changer les choses et leur montrer que nous pouvons changer les choses pacifiquement et fraternellement pour que le Congo réussisse », a-t-il répondu à Tina Salama.
Il a ensuite ajouté : «J’ai vraiment regretté. Nous vivions une belle expérience dans ce pays. Un ancien chef de l’État pouvait vivre tranquillement et se consacrer à ses occupations sans être inquiété, et un nouveau chef de l’État pouvait également se consacrer à ses tâches. Malheureusement, cela n’a pas fonctionné. Nous ne pouvons pas faire le deuil éternellement, mais c’est mon plus grand regret ».
Sans entrer dans les détails, il a dénoncé les excès de ses anciens alliés : « Malheureusement (…), ils ont cru que le pouvoir n’était fait que pour eux (…). Nous en sommes arrivés à ce que vous savez ».
De son côté, Joseph Kabila, chef de file du FCC, a toujours renvoyé la balle à Félix Tshisekedi, l’accusant de ne pas tenir parole. Aujourd’hui, le FCC a subi de nombreux actes de débauchage et les partisans de l’ancien président se sont retirés du processus électoral actuel, dénonçant ce qu’ils qualifient de « dictature qui serait en train de s’installer ».
Avec actualite.cd