Incarcéré à la prison centrale de Makala dans le cadre du scandale qui a entouré le dossier « Forages et lampadaires » dans lequel a été également mis en cause l’homme d’affaires Mike Kasenga, l’ancien Ministre du Développement rural, François Rubota est sorti finalement de prison. Pour quelle raison ? Nulle ne le sait. Quant à Mike Kasenga, il continue encore à passer quelques jours en prison, en attendant, prédit-on déjà, sa mise en liberté. Principal élément de puzzle de cette saga financière qui a terriblement saigné le Trésor, l’ancien Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, reste toujours en liberté. Le Parquet général près la Cour de cassation, qui l’a interpellé sur ce dossier, n’a jamais trouvé des indices probants de culpabilité à son encontre. Bizarre, tout de même ! Que dire de Jules Alingete, le patron de la toute puissante Inspection générale des finances, qui se voit déplumé dans cette affaire, lui qui avait lancé ses flics dans la chasse de tous les fossoyeurs tapis dans l’ombre dans le très bouillant dossier « Forage et lampadaires » ? Dans les milieux bien introduits, on pense que les jours de Jules Alingete aux commandes de l’IGF sont comptés.
Le paysage politico-financier congolais continue d’être secoué par le scandale des « Forages et Lampadaires » alors que de nouvelles turbulences émergent. L’ancien Ministre du Développement rural, François Rubota, vient d’être libéré de la prison centrale de Makala, un événement qui soulève de nombreuses questions.
À l’inverse, l’homme d’affaires Mike Kasenga, toujours derrière les barreaux, semble se diriger vers une libération imminente, selon certaines sources.
François Rubota, incriminé dans le cadre de ce vaste dossier, a vu sa sortie de prison susciter des interrogations quant aux raisons qui ont conduit à cette décision. Les circonstances exactes de sa libération restent floues, alimentant les rumeurs et les spéculations au sein de l’opinion publique et des sphères politiques. En revanche, Mike Kasenga, qui détient un rôle crucial dans cette affaire, doit encore faire face à la justice.
Parallèlement, l’ancien Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, semble s’en sortir indemne. Bien qu’il ait été questionné sur son implication éventuelle, le Parquet général près la Cour de cassation n’a pas trouvé d’indices probants à son encontre. Cette situation laisse un goût amer, notamment en raison de l’ampleur des pertes financières que ce dossier a infligées au Trésor public.
L’Inspection générale des Finances (IGF), dirigée par Jules Alingete, se retrouve dans une position délicate. Son chef, Jules Alingete, qui a initié les enquêtes sur les malversations liées aux « Forages et Lampadaires », est désormais critiqué pour sa gestion de l’affaire. Dans un contexte où le Président Félix Tshisekedi semble prendre ses distances par rapport à ses méthodes, une remise en question de la légitimité d’Alingete à la tête de l’IGF semble inévitable. A l’UDPS, son remplacement est en téléchargement.
« Avec ses sorties médiatiques tonitruantes, Jules Alingete a terni sans le vouloir le mandat du Président Félix Tshisekedi », a confié à Econews un cadre de l’UDPS. Et d’ajouter : « En multipliant des dénonciations sur les détournements, Jules Alingete a indirectement rendu un mauvais service du Président de la République. Dans l’opinion publique, le régime Tshisekedi passe pour un pouvoir de frappeurs et de détourneurs. Et Jules Alingete en est pour quelque chose. »
Les observateurs estiment que le Président Tshisekedi souhaiterait désormais un changement de leadership à l’IGF afin de redorer son image. Des indiscrétions rapportent qu’un ancien inspecteur général des finances, de la promotion Jules Alingete de 1989, pourrait probablement le remplacer en y apportant une touche nouvelle. Sur la short list du Chef de l’Etat, des noms sont déjà cochés.
Dans un climat d’incertitudes et d’allégations, le scandale des « Forages et Lampadaires » met en lumière non seulement la fragilité du système de gouvernance congolais, mais également la nécessité de réformes structurelles en profondeur. Le jeu politique et financier du pays pourrait connaître des bouleversements majeurs dans les mois à venir, alors même que les enjeux de transparence et d’intégrité continuent de polariser les opinions.
La question demeure : jusqu’où ira cette saga qui, au-delà des individus, remet en cause la confiance du peuple congolais envers ses institutions ? Les jours et les mois à venir le révéleront peut-être.
Entre-temps, Jules Alingete est désormais sur une chaine éjectable… pour avoir jeté en pâture Nicolas Kazadi, « le protégé » du Chef.
Econews
