De la même manière que l’éducation de base, la formation professionnelle figure parmi les priorités du programme quinquennal du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. D’où l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) à ce secteur éducationnel de grande importance. Et dans le cadre de partenariat qui la lie avec la République démocratique du Congo, cette agence spécialisée des Nations Unies en matière d’enfant ne lésine pas sur les moyens en prenant de bonnes initiatives.
En partenariat avec «Kinshasa Digital Académie» (KDA), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le gouvernement congolais ont lancé, jeudi 11 novembre 2021, un programme dénommé «Initiative Génération Limite en RDC (Gen U).
L’objectif de ce programme est de créer de meilleures opportunités d’éducation, de compétence, d’emploi et d’entrepreneuriats pour les jeunes en RDC, à travers la formation professionnelle.
A l’occasion, le représentant de l’UNICEF en RDC, Edouard Beigbeder, a indiqué que l’agence des Nations Unies pour l’enfance cherche à rassembler les partenaires dans tous les secteurs de la vie économique et sociale. Et ce, autour d’un programme commun visant à faire la promotion de la jeunesse congolaise. Pour ce faire, les stratégies lancées sur une série de piliers essentiels consistent à multiplier les plateformes d’apprentissage et veiller à la formation en ligne pour les jeunes.
Directeur général de «Kinshasa Digital Académie», Jean-Louis Mbaka a fait valoir que les jeunes ont le pouvoir et le potentiel de transformer le monde, à condition qu’ils aient de bonnes opportunités de le faire. Il a également fait savoir que le boom démographique des jeunes a le potentiel de transformer les résultats économiques, sociaux et réduire les inégalités. Toutefois, il a attiré l’attention sur le fait que cela ne peut se produire que si les jeunes sont compétents et ont accès aux opportunités.
De son côté, la ministre de la formation professionnelle et des métiers, Antoi-nette Kipulu, s’est engagée à accompagner la KDA dans une approche visant la valorisation de l’homme pour la promotion des jeunes. Ce qui a fait dire à la ministre que la formation professionnelle se présente comme l’outil majeur et incontournable à plusieurs difficultés que les jeunes rencontrent.
La formation professionnelle, a poursuivi Antoinette Kipulu, est un enjeu crucial pour le développement économique du pays, la cohésion sociale et la réduction de la pauvreté.
Quant aux partenaires privés, ils ont été invités à donner plus d’ampleur à ce projet qui vise la jeunesse congolaise dans le cadre du renforcement des capacités en mobilisant des ressources nécessaires à la création d’emplois.
Pour rappel, la création de la KDA remonte à 2019. Elle forme des jeunes dont l’âge moyen est de vingt-quatre ans.
Véron Kongo