Les droits de l’Homme violés dans le Parc de l’Upemba : Robert Miur et son assistante, Tina Lain, cherchent à étouffer la vérité

Pour avoir dénoncé, en septembre dernier, les graves exactions qui se commettent dans le Parc national de l’Upemba, dans la province du Haut-Katanga, par le sujet britannique Robert Miur, agissant sous couvert de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), six ONG locales sont dans le viseur de Forgotten Parks Foundation (FPF).

Dans son travail de sape, Robert Miur, qui se sert de son assistante, Mme Tina Lain, est en train de soudoyer certaines ONG locales – dont nous taisons les noms – pour décourager les acteurs de la Société civile qui ont eu le courage de dénoncer de graves violations des droits de l’Homme que FPF commet dans le parc de l’Upemba qu’elle considère comme un terrain conquis.

Des câbles captés par Econews notent que, dans la grande traque que se prépare à lancer Robert Miur et son assistante, l’ONG ACAJ de Me Georges Kapiamba a été approchée pour participer à cette sale entreprise. Mais, on voit mal comment ACAJ pourrait s’engager dans une action qui ne joue nullement en faveur de la RDC. Surtout lorsqu’on sait la seule motivation de Robert Miur et son assistante est de jeter juste en pâture des ONG locales qui ont signé le communiqué du 29 septembre 2021.

Malheureusement, il y a des Congolais qui ont vendu leur âme pour servir de relai au néo-colonialisme que FPF essaie d’implanter en République Démocratique du Congo en se couvrant derrière ses activités obscures de conservation de la nature.

De toute façon, on sait que Robert Miur et sa FFP ont de la peine à justifier d’importantes fonds qu’ils ont reçus de l’Union européenne pour entreprendre dans le Parc de l’Upemba et de Kundelungu. A ce jour, un audit a été diligenté aussi bien à la Délégation de l’Union européenne à Kinshasa qu’au niveau de l’ICCN pour faire toute la lumière sur les activités de FPF dans le parc de l’Upemba.

C’est donc en chien enragé que Robert Miur tente d’agiter l’arme du chantage et de la corruption pour salir l’image de six ONG qui ont étalé sur la place publique sa présence nocive dans le Haut-Katanga.

It/ Rappel des faits

On se rappelle que, dans un communiqué publié en septembre 2021, sous le titre « Des missionnaires européens et populations riveraines vivant autour du Parc de l’Upemba dénoncent Robert Muir de Forgotten Parks et ses complices congolais », un collectif d’ONG locales, dont « Ligue Congolaise contre la Corruption, Ressources Naturelles pour le Développement, Touche Pas A Mon Cobalt, ESPOIR ONG, LINAPEDHO, OCEAN, tous membres de la Coalition TOUS POUR LA RDC », avait dénoncé les graves violations des droits de l’Homme commis par l’équipe de Robert Miur dans le Haut-Katanga.

Dans son communiqué, ce collectif décrivait les faits en ces termes : « Dans deux récents documents écrits et endossés au mois d’Août 2021 par des leaders communautaires et en notre possession, des populations riveraines du Parc National de l’Upemba dénoncent le braconnage entretenu par certains gardes-parcs inciviques de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), la brutalité et la violation des droits de l’homme principalement par le sujet britannique Robert Muir et sa bande complice dont un certain citoyen congolais Rodrigue Katembo sur des populations ainsi que des faits de corruption et détournement des fonds destinés à la conservation du Parc de l’Upemba par le responsable de Forgotten Parks en République Démocratique du Congo ».

A ce propos, le collectif citait le rapport d’information n°299/2021 de l’ONGD Kanyundu (OKA), intitulé « Les plus grands braconniers loin de notre parc Upemba » du 30/08/2021, signé par un citoyen belge et sujet européen frère Louis Aerden, OFM.

Dans le mémorandum de l’Association de Libération de la Population autour du Parc Upemba, signé par neuf de ses responsables et dont le collectif d’ONG disait avoir obtenu une copie, « il était clairement détaillé comment Monsieur Muir, administrateur et fondateur de Forgotten Parks, selon plusieurs sources et sa bande financés par plusieurs organisations dont l’Union Européenne, ont violé massivement et continuellement les droits de l’homme en toute impunité comme du temps de Léopold II dans et autour du Parc de l’Upemba. Des noms sont cités avec détails et des cas bien expliqués sur le détournement des fonds (160.000 USD) qu’auraient donnés la province du Lualaba et l’entreprise minière Tenke Fungurume Mining à Robert Muir et sa bande pour la conservation du parc national ».

Econews