12 juin 2024 – 12 juin 2025, Un an jour pour jour après son investiture devant l’Assemblée nationale, le gouvernement de Judith Suminwa Tuluka dresse un bilan économique qui force l’admiration. Malgré un contexte sécuritaire difficile dans l’Est du pays, la Première ministre a réussi le pari de stabiliser l’économie nationale, comme en témoignent les récentes conclusions élogieuses du FMI. L’institution financière internationale a salué une croissance robuste de 6,5% en 2024, avec des perspectives supérieures à 5% pour 2025, ainsi qu’une amélioration notable du pouvoir d’achat des Congolais. Ce succès ne doit pourtant pas occulter les défis persistants : l’escalade des violences dans les provinces orientales continue de peser lourdement sur les finances publiques et le tissu social. Le FMI, tout en reconnaissant les performances du gouvernement, appelle à accélérer les réformes structurelles et à renforcer la mobilisation des recettes pour consolider ces acquis. Entre réalisations concrètes et chantiers en cours, retour sur douze mois de gestion économique qui ont redonné espoir en l’avenir de la RDC.
Cela fait exactement une aNnée que la Première ministre Judith Suminwa Tuluka et son Gouvernement ont été investis devant l’Assemblée nationale. Douze mois plus tard, le bilan économique et financier de son action force l’admiration, tant au niveau national qu’international.
Malgré un contexte marqué par l’escalade des conflits dans l’Est du pays et leurs lourdes conséquences humanitaires, l’économie congolaise a affiché une résilience remarquable. Avec un taux de croissance de 6,5 % en 2024 et des prévisions dépassant les 5 % pour 2025, la RDC confirme son dynamisme sous la houlette de Mme Judith Suminwa.
Le Fonds monétaire international (FMI), pourtant réputé pour son exigence, a salué les performances économiques du pays. À l’issue de la première revue de la Facilité Élargie de Crédit (FEC) en mai dernier, l’institution a relevé les efforts du gouvernement pour maintenir la stabilité macroéconomique, tout en reconnaissant l’impact budgétaire des dépenses sécuritaires.
« Des mesures crédibles ont été prises pour augmenter les recettes et optimiser les dépenses, malgré les pressions liées au conflit. Les réformes doivent s’accélérer, mais les fondamentaux économiques restent solides », a souligné la mission du FMI.
Une stabilité macroéconomique retrouvée
Le Gouvernement conduit par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka présente un bilan économique salué comme l’un des plus structurants de ces dernières années. Sous l’égide du pilier 1 de son Programme d’Actions, axé sur la création d’emplois et la protection du pouvoir d’achat, plusieurs réformes et actions concrètes ont été engagées. Résultat : une économie stabilisée, un franc congolais plus résilient, des prix alimentaires en baisse, et une relance progressive de l’investissement.
Le premier indicateur encourageant est la stabilisation du taux de change, maintenu autour de 2 856 CDF/USD depuis août 2024. Ce niveau constant a permis de contenir les fluctuations du marché et de préserver le pouvoir d’achat des Congolais. Par ailleurs, l’inflation, qui culminait à 23,8/ % fin 2023, a été réduite de façon significative à moins de 10%, avec une prévision à 7,8 % d’ici décembre 2025, grâce à une gestion rigoureuse des politiques monétaire et budgétaire.
Autre réussite majeure : les réserves internationales sont passées de 4,82 milliards USD à 6,15 milliards USD, assurant plus de 3 mois de couverture des importations. Un gage de sécurité financière et de crédibilité pour les partenaires internationaux.
Le Gouvernement Suminwa a aussi procédé à la fixation du Smig, à 14.500 à partir de mai 2025. Ce taux sera réajusté à 21.500 à partir de janvier 2026.
Une gestion budgétaire plus efficace
La rationalisation des dépenses publiques est également au cœur du redressement économique. Les dépenses en mode d’urgence sont passées de 33 % en 2023 à seulement 12% aujourd’hui, témoignant d’une plus grande rigueur administrative. Le train de vie des institutions a été réduit de 30 %, tandis que les crédits à l’investissement sont passés de 32,6 % à 44/ %. Une orientation claire vers des dépenses utiles, notamment dans les secteurs sociaux stratégiques comme la santé, l’éducation et les infrastructures.
Sans compter les efforts réalisés dans l’amélioration des conditions de vie de nos forces armées et de la police à travers le doublement de leur solde ainsi que la prise en charge de leurs dépendants.
A cela s’ajoute également la transformation structurelle de l’économie qui s’est accompagnée des résultats concrets
Baisse des prix des produits de base
Les mesures prises par le Gouvernement ont permis de réduire les prix à la pompe soit une baisse de 13 % entre 2023 et 2025 selon les zones, de stabiliser les tarifs pétroliers et de régler les dettes envers les sociétés pétrolières. Le Gouvernement Suminwa a réussi l’apurement total des dettes ou manque à gagner trouvé pour la période comprise entre 2021 et 2023 qui s’établissaient à 292.369.544 USD.
A ce jour, le manque à gagner qui s’élevait en moyenne annuelle à 340.000.000 USD millions a sensiblement baissé s’établissant en 2024 après certification à 31.564.242,88 USD soit une baisse annuelle de près de 91%.
L’action du Gouvernement a également ciblé des produits de première nécessité comme le maïs, aliment de base dans plusieurs provinces.
«Nous avons allégé tous les droits et taxes sur le maïs importé. Nous avons aussi renforcé le transport ferroviaire de la SNCC vers le Kasaï et soutenu la production locale via le ministère de l’Agriculture. Cela a permis une baisse importante et durable des prix dans le Kasaï et le Katanga/ », a déclaré Mukoko Samba, vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale.
Le sac de maïs de 100 kg est ainsi passé de 255.000 CDF à 150.000 CDF, soit une baisse de plus de 41/ % en quelques mois. La mesurette locale (Ekolo), qui valait 5.000 CDF, se vend désormais entre 1.800 et 3.000 CDF, selon les marchés. D’autres produits comme le riz, la viande, le lait, le sucre ou le chinchard ont aussi vu leurs prix diminuer.
Autonomisation économique et relance industrielle
Côté emploi et entrepreneuriat, le gouvernement a lancé le projet Transforme pour autonomiser les femmes et les jeunes entrepreneurs, doté d’un financement de 300 millions USD. Objectif : formaliser, renforcer et financer 2.500 entrepreneurs, avec à terme 75.000 emplois directs attendus.
Parallèlement, 185 contrats de sous-traitance ont été signés pour un montant global de 2,045 milliards USD au bénéfice de 786 PME congolaises. Cela a généré des milliers d’emplois directs et indirects dans les secteurs productifs.
Enfin, le secteur industriel bénéficie d’un financement spécifique de plus de 50,9 millions USD, répartis entre plusieurs projets : SUKI (Sud-Kivu) : près de 9 millions USD pour relancer la production de sucre; SOTEXKI (Tshopo): 5,6 millions USD pour le textile, avec 410 emplois directs et 55 000 indirects; NEW CIMAIKO (Tshopo): 6,7 millions USD pour la production de ciment; TRIOMF RDC : 14 millions USD pour la production locale d’engrais chimiques.
Par ailleurs, le Gouvernement a lancé un processus de rationalisation de la parafiscalité visant à réduire le nombre de taxes, harmoniser les redevances entre les niveaux de pouvoir (central, provincial et local) et supprimer les tracasseries administratives, autrefois frein majeur à l’investissement.
Consolidation et accélération des réformes
Si les premiers résultats sont encourageants, le Gouvernement Suminwa reste conscient des défis à relever, notamment la sécurisation des zones en crise et l’inclusion économique des populations vulnérables. La poursuite des réformes, notamment dans la diversification économique et l’amélioration du climat des affaires, sera déterminante pour pérenniser la croissance.
Quoi qu’il en soit, en un an, Judith Suminwa a su imposer son style : pragmatique, rigoureux et tourné vers les résultats. Son leadership a redonné espoir en une gestion transparente et efficace de l’économie nationale. Reste maintenant à transformer l’essai sur la durée, dans un environnement géopolitique toujours aussi volatile. Certes, les défis restent nombreux – en particulier dans les secteurs minier, énergétique et logistique – mais les bases d’une économie plus inclusive et résiliente sont désormais posées.
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