Screenshot 20250623 082216 1

«DRC Mining Week» 2025 : le CEEC présente le laboratoire high-tech de Kolwezi, nouvel arsenal pour la souveraineté minière

À l’occasion de la 20ème édi-tion de la «DRC Mining Week», tenue du 11 au 14 juin 2025 à Lubumbashi, le Directeur général du CEEC, Freddy Muamba Kanyinku, a vanté les prouesses technologiques d’un laboratoire ultramoderne implanté à Kolwezi, marquant un tournant décisif pour la souveraineté minière congolaise. Équipé de technologies de pointe comme le spectromètre ICP-MS et le microscope électronique à balayage, ce fleuron scientifique incarne la volonté du Gouvernement de garantir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles. 

Soutenu par le Président Tshisekedi et la Première ministre Judith Suminwa, ce projet phare vise à faire du secteur minier un levier de prospérité partagée. Mais au-delà des prouesses techniques, le vrai défi reste politique : transformer ces avancées en développement durable pour tous les Congolais.

UN BIJOU TECHNOLOGIQUE AU CŒUR DU LUALABA

Installé au Centre de Négoce de Musompo, ce fleuron technologique est équipé d’instruments parmi les plus performants au monde, à savoir un spectromètre de masse à plasma induit (ICP-MS) couplé à l’ablation laser pour des analyses chimiques ultra-précises; un microscope électronique à balayage (MEB) permettant l’identification microscopique des minerais; un diffractomètre de rayons X (XRD) pour la caractérisation cristallo-graphique.

«Ces outils nous permettent de couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur, depuis l’exploration jusqu’à l’exportation, avec une fiabilité inégalée», a expliqué Freddy Muamba devant un parterre d’investisseurs et d’opérateurs miniers.

UNE VOLONTE POLITIQUE AFFIRMEE

Le projet, porté par la vision du Président Tshisekedi, a bénéficié du soutien actif de la Première ministre Judith Suminwa et du ministre des Mines Kizito Pakabomba. «Ce laboratoire n’est pas qu’un outil scientifique, c’est un instrument de souveraineté», a insisté Pakabomba, soulignant sa capacité à traquer la composition exacte des minerais exportés.

Dave Kalemba Nkashala, Président du Conseil d’administration du CEEC, y voit «l’aboutissement d’une décennie de modernisation» de l’institution.

Avec ces prouesses technologiques, le CEEC acquiert une bonne longueur d’avance dans le domaine de la certification et de l’évalusation des substances minérales. Les applications concrètes sont multiples, notamment le contrôle rigoureux des procédés industriels, les analyses environne-mentales des sols et effluents ainsi que la certification scientifique des minerais stratégiques (cobalt, cuivre, etc.)

«Nous invitons tous les partenaires à tirer parti de ces infrastructures », a d’ailleurs lancé Freddy Muamba, soulignant l’engagement du CEEC à collaborer avec le secteur privé pour une exploitation responsable.

CLOTURE SUR UNE AMBITION RENOUVELEE

En clôturant l’événement, la Première ministre Suminwa a réaffirmé la feuille de route gouvernementale : «Bâtir une gouvernance minière transparente, souveraine et équitable ». Le laboratoire de Kolwezi apparaît comme la matérialisation de cette ambition, combinant haute technologie et volonté politique.

Si cet investissement place la RDC à la pointe de l’expertise minière, son véritable succès se mesurera à sa capacité à transformer la richesse du sous-sol en développement tangible pour les populations. Le défi reste de taille, mais les outils sont désormais entre les mains des Congolais.

Econews