Face à la multiplication des missions de contrôle non autorisées dans les Zones économiques spéciales (ZES) de Maluku, l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES) durcit le ton. Son Directeur général, Auguy Bolanda, impose désormais un avis favorable, préalable pour toute inspection sur le site de Maluku, afin de lutter contre l’arbitraire et préserver l’intégrité de ce pilier économique de la RDC.
Les Zones économiques spéciales (ZES), censées être des leviers de croissance et d’investissement en République Démocratique du Congo, font face à un problème récurrent : la multiplication des missions de contrôle menées par divers services et établissements publics, souvent en violation des règles établies. Une situation qui a poussé l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES) à réagir fermement.
Selon des sources internes, plusieurs administrations ont effectué des inspections sur le site industriel de Maluku – vitrine des ZES en RDC – sans respecter les procédures en vigueur. Ces intrusions, parfois motivées par des intérêts particuliers, perturbent les activités des entreprises installées dans cette zone pourtant conçue pour faciliter les investissements dans un environnement sécurisé et exempt de tracasseries.

La riposte de l’AZES
Exaspéré par ces dérives, le Directeur général de l’AZES, Auguy Bolanda, a décidé de mettre fin à l’improvisation. Dans un communiqué dont une copie est parvenue à Econews (voir plus bas), il a rappelé que toute mission de contrôle dans les ZES devra désormais obtenir son avis favorable au préalable, sous peine d’être considérée comme illégale. De plus, les inspecteurs devront présenter un ordre de mission dûment signé par l’autorité compétente, avec un objectif clairement défini.
« Nous ne pouvons pas tolérer des interventions anarchiques qui nuisent à la crédibilité de notre ZES. Maluku doit rester un modèle de réussite, et cela passe par le respect des règles », a-t-il révélé à notre rédaction.
Cette mesure vise non seulement à protéger les investisseurs contre des contrôles abusifs, mais aussi à renforcer la transparence dans la gestion des ZES. L’AZES entend ainsi garantir un climat des affaires serein, essentiel pour attirer davantage d’entreprises locales et étrangères.
Les opérateurs économiques accueillent positivement cette décision, y voyant une avancée contre le harcèlement fiscal et administratif.
Maluku, une ZES en pleine croissance
Le site de Maluku, présenté comme un modèle pour la diversification de l’économie congolaise, abrite déjà plusieurs industries dans des secteurs clés comme l’agroalimentaire et la logistique. Avec cette clarification des règles, l’AZES espère renforcer la confiance des partenaires et accélérer le développement de cette zone stratégique.
En effet, les Zones économiques spéciales offrent des avantages fiscaux et douaniers pour stimuler les investissements. Leur succès dépend cependant d’une régulation équilibrée entre contrôle étatique et fluidité des activités.
Econews


