Dans le cadre de la lutte contre l’économie informelle, le ministère de l’Économie nationale, en partenariat avec la société CFAO, a lancé une phase-pilote de formalisation des techniciens et mécaniciens automobiles. Une rencontre terrain, présidée mardi par le conseiller Jocelyn Nappa dans la commune de Kasa-Vubu, a permis d’échanger sur les défis du secteur et les opportunités offertes par l’intégration à l’économie structurée. CFAO promet un réseau de revendeurs agréés et des pièces d’origine, tandis que les artisans saluent cette initiative pour professionnaliser leur métier.
Jocelyn Nappa, conseiller chargé de la formalisation de l’économie informelle, a présidé, le mardi 1er juillet 2025 sur le terrain Opala, dans la commune de Kasa-Vubu, au nom du Vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, une rencontre avec les techniciens de réparation de véhicules, en particulier les mécaniciens. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet du gouvernement visant à accompagner et à intégrer cette activité dans l’économie formelle.
Dans son mot de circonstance, le conseiller Jocelyn Nappa a souligné que la formalisation de l’économie constitue un processus d’accompagnement destiné à soutenir ces acteurs dans leur professionnalisation. À cet effet, il a invité les techniciens à adhérer à ce processus afin de développer ce secteur d’activités.

« Cette rencontre se tient en marge de la grande opération d’identification des agents du secteur informel. Dans ce cadre, nous avons ciblé le secteur des garages, des ateliers, des peintres et tous ceux qui travaillent dans la réparation de véhicules. À cette étape de diagnostic, il est important de travailler sur le terrain pour mieux comprendre la réalité et les défis rencontrés par ces artisans », a-t-il souligné.
Les échanges ont permis d’établir le contact avec ce groupe de mécaniciens, de recueillir leurs doléances et perceptions ainsi que la problématique liée à leur fonctionnement quotidien.
Roger Mvuama, électricien depuis 35 ans d’activités, à Opala, dans la commune de Kasa-Vubu, n’a pas caché sa satisfaction : « Nous nous réjouissons que le ministère de l’Économie nous ait mis en contact avec la CFAO ».
« Avec le ministère de l’Économie nationale, nous envisageons d’étendre notre présence dans d’autres villes et de créer un réseau de revendeurs à travers le pays pour assurer l’achat de pièces d’origine », a assuré Mme Olivia Tayo, représentante de la société CFAO. Et d’ajouter : « Le ministère de l’Économie nationale, partenaire de ce projet, nous accompagnera dans cette démarche de formalisation ».
Elle a fait savoir aux garagistes que pour devenir revendeur agréé, il faut respecter certaines normes et a encouragé les réparateurs, les tenanciers d’ateliers et les techniciens à privilégier l’utilisation de matériaux de qualité pour garantir la fiabilité de leurs services.
Cette phase-pilote de la formalisation de l’économie informelle lancée à Kinshasa, par le Ministère de l’Economie nationale, va se poursuivre sur toute l’étendue du territoire national.
Avec Celcom/Econat

