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Secteur pétrolier : Daniel Mukoko, le VPM qui a sauvé 257 millions de dollars US de l’opacité

Accusé de gérer un système opaque dans la compensation des pertes pétrolières, le Vice-Premier Ministre en charge de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, produit les procès-verbaux qui pulvérisent les rumeurs. Les documents officiels révèlent une réalité éclatante : sur 210 sociétés contrôlées, 127 doivent rembourser des bénéfices à l’État. Les pertes ont chuté de 89%, passant de 288,6 à 31,6 millions de dollars, un résultat salué par la Présidence et le FMI. Preuves à l’appui, le gouvernement démontre que la transparence a même conduit à une baisse historique du prix à la pompe.

Les récentes rumeurs accusant le Vice-Premier Ministre (VPM) en charge de l’Économie, Daniel Mukoko Samba, de gérer un système opaque dans la compensation des pertes pétrolières viennent de se heurter à un mur de preuves incontestables. Les procès-verbaux du Comité de suivi de la structure des prix des produits pétroliers (CSPPP) révèlent au contraire une gestion rigoureuse ayant permis à l’État d’économiser 257 millions de dollars.

Les chiffres qui tordent le cou aux rumeurs

La certification officielle de mai 2024, réalisée avec la participation de multiples institutions dont la Présidence, la Primature et la Banque Centrale du Congo, établit des faits précis : sur 210 sociétés pétrolières contrôlées, 127 sont redevables à l’État tandis que seulement 83 ont déclaré des pertes légitimes. Le résultat est sans appel : les pertes et manques à gagner (PMAG) se sont effondrés de 288,6 millions à 31,6 millions de dollars sur l’année, soit une réduction de 89%.

«Nous avons achevé la certification pour l’année 2024 avec un total de pertes et manques à gagner de 31 millions de dollars », avait affirmé le VPM Daniel Mukoko après sa réunion avec le FMI, évoquant «l’extrême rigueur» appliquée dans la gestion des ressources.

Une transparence aux effets concrets

Cette rigueur a produit des résultats tangibles pour les Congolais. Dès octobre 2024, les consommateurs ont bénéficié d’une baisse historique du prix du carburant à la pompe, une première dans le pays. Preuve que la bonne gouvernance dans le secteur pétrolier profite directement à la population.

Les travaux du comité ont cependant révélé des faiblesses dans le système. Sur 182 sociétés ayant réellement traité des volumes, seulement 28 avaient soumis leurs dossiers conformément aux procédures. Pire, 28 autres entreprises avaient des créances antérieures envers l’État, confirmant que certaines sociétés « se cachaient derrière la vilaine pratique consistant à donner au trésor un visage d’insolvabilité », comme le relèvent des experts.

Une méthodologie incontestable

Le processus de certification s’est appuyé sur une méthodologie claire et transparente basée sur quatre éléments : le prix moyen frontière commercial, les volumes traités, la marge bénéficiaire et le taux de change. Cette approche technique rigoureuse, supervisée par un comité pluraliste, rend impossible toute manipulation au profit d’intérêts particuliers.

Face à ces résultats, les parties prenantes se sont engagées à pérenniser le système actuel. Les experts recommandent de maintenir la régularité des certifications et le remboursement régulier pour alléger la trésorerie des sociétés pétrolières tout en garantissant les intérêts de l’État.

Les procès-verbaux du CSPPP dessinent ainsi le portrait d’une gestion vertueuse qui contredit point par point les allégations d’opacité. La démonstration est faite qu’avec une méthode rigoureuse et une volonté politique, la transparence peut devenir la meilleure alliée des finances publiques.

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Hugo Tamusa