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FONER : Pierre Bundoki, le réformateur qui dérange les intérêts occultes (Tribune de José-Junior Owawa)

La route, artère vitale de l’économie et symbole de la mobilité, est au cœur du développement de toute nation. En République Démocratique du Congo, avec son réseau de plus de 153.000 km, son état est un enjeu stratégique. Face à l’immense défi de l’entretien, le FONER (Fonds National d’Entretien Routier) est la pierre angulaire de la réponse gouvernementale. Depuis trois ans, son Directeur Général, Pierre Bundoki, mène une réforme profonde et saluée pour moderniser l’établissement. Une vision claire, une gestion assainie, une transparence inédite et le recrutement de compétences ont redonné son souffle à l’institution. Pourtant, ces avancées dérangent. Une cabale, née d’intérêts particuliers menacés par la fin des privilèges et de l’opacité, tente de s’opposer à ce vent de modernité. En vain. Le cap est maintenu : transformer le FONER en un fonds de troisième génération et viser l’excellence avec une certification ISO 9001, pour que les routes congolaises deviennent enfin le véritable vecteur de richesse du pays. Malgré une cabale vaine, le DG impose sa vision et transforme le Fonds National d’Entretien Routier en un levier de développement pour la RDC. Tribune avec José-Junior Owawa.

Il n’y a pas plus transversale que la route qui est le lieu de consensus global sur laquelle la société produit et exécute son droit à la mobilité. Agissant comme un dispositif de veines dans le corps, la route est un enjeu dans le processus de développement des nations. Pour ce faire, l’état des routes, finalement reflète le niveau d’organisation et d’anticipation des sociétés humaines. Ne dit-on pas que le processus de développement passe par le développement de la route ?

Cette vérité prend toute son ampleur quand on la déploie sur un vaste territoire que celui de la République Démocratique du Congo. Pays aux 2.345.410 km2, le Congo – Démocratique possède un réseau routier de plus de 153.000 km dont environ 58.500 km de routes d’intérêt général comprenant les routes nationales et provinciales prioritaires et secondaires; environ 7.400 km de routes en milieu urbain et plus de 87.000 km de routes de desserte agricole.

Dans cet énorme réseau routier composé des routes nationales (21.140 km), des routes provinciales prioritaires (20.124 km) et des routes provinciales secondaires (17.245 km), le réseau prioritaire représentant 91 % du trafic routier pour relier les centres administratifs et les zones à forte densité de population et à potentiel économique est à majorité en terre battue. Le taux de revêtement de ces routes étant encore faible, moins de 10%, leur maintenance est un immense défi. La gabarit et trafic des engins en circulation sur ce réseau routier hérité de la colonisation constituent un nouveau défi pour le pouvoir public.

Devant un tel défi, les autorités du pays ont jugé bon et avec raison d’ailleurs, de mettre en place le FONER, Fonds National d’Entretien Routier. Cet établissement mis sur pieds en 2008, est une réponse au besoin vital d’entretenir les routes, de leur accorder les capacités optimales pour porter les capacités de production économique, d’intégration régionale et d’inclusion civilisationnelles essentielles pour se conformer à l’évolution de la société.

Conscient de la haute mission, le Directeur Général du Fonds National d’Entretien Routier, Pierre Bundoki Ndongala commence, dès sa prise des fonctions, par poser les jalons d’une réforme en profondeur du fonctionnement de l’établissement car pour lui, le FONER doit muter  vers une  nouvelle forme qui prenne en compte l’impératif de la croissance des moyens et qui intègre le nouveau paradigme de la modernité et d’efficacité technique.

Ces actions envisagées et déjà mise en œuvre suscitent l’admiration auprès des agents et cadres du FONER, doublées d’une validation par la hiérarchie. Par contre, des intérêts consolidés autour des intérêts particuliers sont dérangés par leurs intérêts de jouissances. Pour eux, le Directeur Général de l’établissement, Pierre Bundoki Ndongala apparaît pour un empêcheur de tourner en rond.

Pierre Bundoki, ces réformes fondamentales qui suscitent l’admiration au-delà du FONER

Ces trois années se sont caractérisées pour le Directeur Général, Pierre Bundoki Ndongala et le FONER, par une action systématique, continue et soutenue de réforme et d’assainissement. Des innovations réelles, factuelles ont été mise en œuvre notamment l’élaboration d’une vision claire pour le FONER sur base de laquelle une stratégie à l’horizon 2028 est tracée et des objectifs définis ; la mise en place des plans d’actions annuels reprenant les objectifs définis et leur évaluation régulière ; l’opérationnalisation du service du Budget, permettant une gestion prévisionnelle et un suivi en temps réel du budget  ou encore l’activation effective de la Direction d’Audit Interne, par le recrutement, sur concours, d’un professionnel expérimenté, garantissant son efficacité.

D’autres réformes ont été amorcées par le leadership du FONER entre autres le recrutement, par concours à travers toute la République, d’ingénieurs qualifiés chargés du suivi de l’entretien routier afin d’améliorer la supervision des projets financés par l’établissement; la restructuration des services de mobilisation de recettes ayant abouti au processus actuel de recrutement en cours des responsables de la direction des recettes par appel public à candidature ; le démarrage de la perception de la charge à l’essieu après la première année des véhicules de plus de 3, 5T avec perspective d’augmentation des ressources du FONER ; la mise en œuvre régulière d’audits techniques et financiers pour assurer la transparence et la crédibilité de la gestion ; la transparence et la redevabilité par la publication des informations financières sur le site officiel du FONER et des échanges réguliers avec les élus du peuple.

FONER, vers un fonds d’entretien routier de troisième génération et l’obtention d’une certification ISO 9001

Au-delà de ces réformes d’assainissement, le FONER, sous la conduite de son Directeur Général, prépare l’avenir. La transition de l’établissement d’un fonds d’entretien de deuxième génération vers un fonds routier de troisième génération est en cours. D’après des sources généralement bien informées,  un travail d’analyse, de réflexion et de proposition a été fait pendant dix-huit mois vers ce progrès.

Cette évolution fondamentale soumise à la revue des autorités de tutelle, le Ministère des ITP et le Ministère des Finances, avant d’être présentée au gouvernement puis au parlement, vise à élargir les missions de l’établissement, à renforcer ses moyens d’intervention et à mobiliser davantage de ressources pour mieux répondre aux besoins croissants de mobilité, de sécurité et de durabilité. Pour sanctionner positivement tous les progrès accomplis, le Directeur Général prévoit d’engager le FONER dans l’obtention d’une certification ISO 9001, label de qualité, synonyme de bonne gestion et d’observance des normes de gouvernance internationales.

Vaine cabale pour tenter de protéger des « droits enfouis dans le flou »

Nonobstant ce nouveau souffle règnant au sein de l’établissement, ce groupe d’intérêts égoïstes tente vainement de reprendre la main dans l’espoir de remettre à plat toutes ces réformes enclenchées ces trois dernières années.

Manifestement, ces officines nourrissent l’ambition de tordre un coup pernicieux aux espoirs non seulement des agents et cadres du Foner mais aussi à la conviction d’une hiérarchie voulant tourner la page d’un pays réputé riche mais dont la majorité de la population reste pauvre notamment à cause de l’enclavement de son réseau routier par des réformes structurelles ambitieuses.

José-Junior OWAWA (CP)

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